Une belle histoire venue du Burundi.
-
Introduction du Professeur Pierre Lutgen
« Ce témoignage d’une infirmière humble servante du Seigneur est un déni flagrant des mises en garde des pontifes de Genève ou d’Anvers : oui, la tisane d’Artemisia est préventive et avec un effet à longue durée ; oui, les pilules ACT ont conduit à de graves résistances en Afrique que la tisane peut vaincre ; oui, on peut guérir les nourrissons impaludés avec des gélules.
Nous pouvons gagner notre combat pour l’Artemisia avec de grands articles scientifiques pour convaincre les autorités, mais aussi avec du travail de terrain comme celui-ci. Des dizaines de feux de brousse comme les Maisons de l’Artemisia les allument.
Ce témoignage venant de la brousse est également une gifle morale pour les médecins et universitaires, africains ou européens, qui sont sous la coupe de Bigpharma ou accrochés à leurs aumônes.
Ne pas aider une personne en danger de mort est un crime. Surtout quand on connaît le remède.
- Artemisia annua cultivée
Témoignage d’une infirmière
Efficacité de la poudre d’Artémisiacontre le paludisme
Est-ce un mythe ou une réalité ?
Le témoignage que je vais vous partager dans ces lignes résulte de ce que je viens de vivre pendant trois ans en tant qu’infirmière en proposant aux personnes victimes du paludisme l’utilisation de la poudre d’Artémisia pour faire face à la maladie. Les personnes qui se sont pliées à notre proposition sont réparties en trois groupes.
Le premier groupe est fait de personnes qui tombaient souvent malades de la malaria. Je leur ai proposé une prophylaxie préventive pendant les périodes de répit pour voir comment régirait leur organisme.
Le deuxième groupe est composé de personnes adultes venues se faire soigner ayant obtenues un diagnostic positif au microscope et qui ont été, soignées à la poudre d’Artémisia et non à la quinine ou autre dragée antipaludéenne.
Le troisième groupe est fait de nourrissons malades que j’ai soignés avec des gélules contenant de la poudre d’Artémisia. Ces gélules étaient administrées sous forme de suppositoires aux bébés.
C’est après analyse des résultats obtenus dans chaque groupe que je peux affirmer sans ambages que l’efficacité de la poudre d’Artémisia contre le paludisme n’est pas un mythe.
I. Cure préventive pour les personnes à paludisme récurrent
Ce groupe comprenait 53 personnes qui se sont prêtées au test. Elles étaient dans la tranche d’âge comprise entre 20 et 60 ans, hommes et femmes confondus. Elles avaient en commun le fait que le paludisme chez elles avait créé une résistance contre la quinine et les molécules d’amodiaquine artésunate.
Après chaque prise, il ne se passait deux mois sans qu’on ne découvre du plasmodium dans leur sang. Connaissant leur cas et profitant de la phase d’accalmie, je leur ai proposé la prophylaxie de la poudre d’Artémisia. Elles prenaient une cuillère de la poudre d’Artémisia chaque matin, soit cinq grammes par jour. Après trois mois, pour 82% des cas la malaria n’a pas récidivé. Au bout de neuf mois, le score était de 98%.
J’ai fait cette expérience durant la période de décembre 2016 à août 2017. Après cette date je ne suis pas revenue pour vérifier systématiquement ce qu’est devenu chaque cas. Mais récemment, j’ai été surprise par les révélations d’un couple de la colline de Rukoba. Il s’agit de NSENGIYUMVA Janvier et de sa femme NIYONZIMA Médiatrice. Les deux se vantaient de n’avoir pas eu de malaria près de deux ans alors qu’auparavant ils avaient la fréquence d’en souffrir ou moins une fois le trimestre. Ils étaient les preneurs de la prophylaxie. Et ainsi j’ai eu encore une fois la confirmation de l’efficacité étonnante de la prophylaxie.
2. Dose curative pour les cas souffrant effectivement de la malaria.
Si dans le cas précédent, il s’agissait de prévenir la malaria pour les gens qui en souffrent fréquemment, ici je parle des personnes que j’ai soigné la malaria par la poudre d’Artémisia seule. Les circonstances particulières dans lesquelles vivent, les personnes et la nécessité m’y ont souvent conduit depuis quatre ans.
D’une part, les personnes qui viennent à moi sont des gens très vulnérables qui n’ont pas la possibilité de se payer une cure de quinine qui coûte actuellement 8000 francs dans les pharmacies urbaines et plus de 10000 francs dans les milieux ruraux. D’autre part, il y a souvent rupture de stock pour les molécules d’amodiaquine artésunate données gratuitement par l’État et les gens très pauvres ne savent où donner de la tête pendant les ruptures.
Ayant de la poudre d’Artémisia à ma disposition, j’ai commencé à les soigner par ce médicament en prescrivant un certain dosage : - 7 grammes à prendre chaque jour pendant 7 jours. Habitués à prendre de la quinine qui se prend en trois temps par jour (matin, midi, soir). Je leur ai conseillé de faire de même pour la cure quotidienne de la poudre d’Artémisia . Toutes les personnes que j’ai ainsi soignées ont recouvré la santé. C’est un nombre non négligeable parce qu’elles se comptent entre 12 et 15 personnes par jour.
Parmi ces personnes, notre employé David a pris cette poudre d’Artémisia pour guérir de la malaria. Depuis il n’a pas connu le paludisme. Informé de l’efficacité de ce médicament, notre voisin du nom d’Érasme qui avait un problème de malaria a voulu l’utiliser lui aussi. Nous lui en avons donné volontiers. Il en avait mare avec les bourdonnements de l’oreille qui accompagnent la prise de la quinine et il était aussi irrité par un médicament qu’il avait essayé à plusieurs reprises sans qu’il parvienne à éradiquer sa maladie. Maintenant il ne jure que par l’Artémisia . Grâce à la poudre de cette plante, il a pu un peu respirer. Et puis, Érasme ce n’est pas n’importe qui. C’est un homme d’une certaine condition sociale. Il a pris la décision depuis lors de faire soigner toute sa famille par la poudre d’Artémisia.
Je me soutiens aussi de ce journaliste qui a requis l’anonymat qui est venu nous demander de la poudre d’Artémisia pour venir à bout de sa malaria. Il avait su grâce aux populations que nous soignons. Après, même d’autres personnes que je ne soupçonnais pas sont venues me demander de la poudre d’Artémisia . Petit à petit, l’idée de l’efficacité de la poudre d’Artémisia contre le paludisme fait son chemin.
3. Mon expérience avec les nourrissons.
Jusqu’à maintenant, nous n’avons parlé que de notre expérience avec les personnes adultes sans oublier aussi les élèves et les écoliers. Jamais avec les bébés. D’aucuns savent que les nourrissons sont les plus vulnérables au paludisme à côté des femmes enceintes. Pour ceux-ci, je me suis heurtée à un double défi à surmonter. D’abord, bon nombre n’ont pas encore la capacité de manger ou d’avaler quelque chose excepté le lait maternel. Ensuite, le goût amer du médicament ne rendait pas la tâche facile surtout si on sait que nos bébés supportent au moins un autre goût que celui-là.
Pour les rares essais réalisés, le bébé rendait immédiatement le médicament. Il fallait inventer une autre astuce et l’astuce fut trouvée : enfermer la poudre d’Artémisia dans des gélules et l’administrer sous forme de suppositoires. Quelle ne fut ma surprise ! J’ai découvert une efficacité jusque là insoupçonnée. J’ai soigné plusieurs bébés avec ce procédé et jusqu’à ce jour je n’ai connu aucun échec. Tous ont été guéris. Le taux de réussite est de 100%.
Parmi les multiples cas, il y en a un qui m’a fort étonné au point que j’ai voulu croire au miracle. C’est celui du petit Issa bébé de NKEGUBURUNDI Joselyne du village de Mwogo. Cette femme a amené son fils alors qu’il était dans un état pitoyable d’intenses convulsions. Goutte épaisse et consultation au microscope, je trouve que ses globules rouges sont infectés à 75% de plasmodium. La situation est grave et j’ai peur que l’enfant ne passe. Dans cette panique, je lui administre désespérément une gélule d’Artémisia sous forme de suppositoire. Je donne à la maman deux autres gélules une pour midi et autre autre pour le soir avec la ferme recommandation de l’amener dès le soir à l’hôpital, le lendemain, la femme est revenue me disant qu’elle n’est pas allée à l’hôpital. Elle me confiait que la situation s’est améliorée progressivement et qu’elle venait prendre les gélules restantes sur la cure ce que je lui ai fait.
Je n’en croyais pas mes oreilles. Après une semaine, le bébé a achevé la cure. La semaine suivante, sa maman l’a amené pour faire un examen de contrôle. L’enfant était complètement guéri avec 0% de plasmodium dans son sang.
Bref, après toutes ces expériences que j’ai vécues moi-même et que je partage avec les personnes guéries, l’efficacité de la poudre d’Artémisia contre le paludisme n’est plu à douter ou à démontrer. Les gens la découvrent petit à petit et sa vulgarisation sauvera beaucoup de vies surtout parmi les populations rurales qui n’ont pas assez de moyens pour se faire soigner la malaria.
Témoignage d’une infirmière au Burundi 13 /08/2018.
Note : La poudre d’Artemisia utilisés dans cette expérience édifiante provenait de plants d’Artemisia fournis par M. Ingo Vicens Burrow, personnalité allemande qui avec L’ONG également allemande Action nature et médecine (Anamed) promeut au Burundi les produits anti-malaria à base d’Artemisia annua pour contribuer à l’éradication du paludisme, considéré comme la première cause de mortalité dans le pays.
- Affiche bilingue Français-Kirundi présentant la culture d’Artemisia