Artemisia annua L..
Ce dossier regroupe les études Etudes historiques, ethnobotaniques et ethnopharmacologiques concernant Artemisia annua L.
Cet ouvrage présente de manière accessible l’histoire des usages de l’Artemisia annua (armoise annuelle d’origine chinoise) et l’Artemisia afra (sa cousine africaine) ainsi que les recherches scientifiques les plus récentes qui leur ont été dédiées. Leur capacité à traiter la malaria à moindre coût et de manière plus efficace que les traitements proposés par l’industrie pharmaceutique n’est qu’une des vertus de ces plantes. Elles pourraient s’avérer précieuses comme ligne de défense contre (...)
L’expérience historique de certaines médecines traditionnelles notamment chinoise et africaine notamment d’une part, des recherches phytopharmacologiques et des études cliniques récentes d’autre part montrent qu’il serait possible de prévenir et de guérir la malaria à l’aide de certaines plantes de la famille des Artemisia.
La Malaria est pour l’industrie pharmaceutique l’objet de bénéfices colossaux, bien plus qu’une préoccupation de santé publique.
L’expérience historique de certaines médecines traditionnelles, chinoises et africaines notamment d’une part, des recherches phytopharmacologiques et des études cliniques récentes d’autre part montrent qu’il serait possible de prévenir et de guérir la malaria à l’aide de certaines plantes de la famille des Artemisia.
Ces recherches ouvrent une formidable perspective de neutralisation du fléau qu’est la malaria dans les zones tropicales de la planète et sans doute bientôt dans les zones aujourd’hui tempérées où le retour du paludisme sera certainement l’un des effets du réchauffement climatique.
La possibilité de mettre à la disposition des populations un traitement à très faible coût à base de tisane d’Artemisia, voir gratuit si l’habitude se répand de cultiver la plante dans les jardins familiaux, n’est pas une bonne nouvelle pour l’industrie pharmaceutique qui se verrait privée de la rente liée à son monopole des médicaments antipaludiques.
Il n’y a pas lieu de s’étonner des consignes de l’Organisation mondiale de la santé qui déconseille les traitements de la malaria à base d’Artemisia si on rappelle que l’essentiel du financement de l’autorité mondiale en matière de santé publique vient des entreprises pharmaceutiques.