Artemisia annua, EMMPRIN, CYP A, PAK 1 et les métalloprotéases

Note de synthèse n° 3

Note de synthèse rédigée par le Dr. Catherine Poisson-Benatouil, Anesthésiste-Réanimateur, et révisée par le consultant Jean-Luc Galabert.

Artemisia Annua, EMMPRIN, CYP A, PAK 1 et les métalloprotéases Note de synthèse

Dr Catherine Poisson-Benatouil
Anesthésiste-Réanimateur
Maison de l’Artemisia de Pointe-Noire | République du Congo
contact@maison-artemisia.org

assisté par

Jean-Luc Galabert
Consultant
Bureau d’études Inter-Culturel - Nyamata | Rwanda
etudes@inter-culturel.net

Résumé

Au cours de la COVID 19, après la pénétration virale initiale, via la TMPRSS2 (protéase sérique) qui déclenche l’activation du récepteur ACE2 (récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine de type 2), le virus entre dans la cellule puis, au cours de sa maturation et pénétration intracytoplasmique, il exprime la Cyclophilline A (CyPA). Celle-ci déclenche l’expression extra-membranaire de la basigine ou CD147 ou EMMPRIN et son activation intracytoplasmique. La basigine agit de manière intra et extra-membranaire avec de nombreuses protéines. Une troisième molécule la Sérine /thréonine kinase (PAK1) dont l’expression est proportionnelle à celle de l’activation du récepteur ACE2 participe au processus pathologique viral.

L’activation de ces molécules qui agissent à l’extérieur et dans la cellule, est à l’origine d’un cyclone cytokinique et de l’amplification de la réaction inflammatoire de l’organisme via une activité chimiotactique intense entraînant l’activité et la circulation des leucocytes et des macrophages et enfin une induction des métalloprotéases (MMP) dont les inhibiteurs sont submergés dans cet état pathologique. À cela s’ajoute une sidération de la fonction lymphocytaire.
Tous les signes cliniques qui résultent de cette réaction inflammatoire non contrôlée post invasive et de l’activation des métalloprotéases et des cytokines apparaissent chez le patient après quelques jours. En même temps, les récepteurs étant activés, la réplication virale se poursuit.

Artemisia annua peut enrayer ce cycle de réaction pathologique en agissant efficacement sur plusieurs cibles notamment le récepteur TMPRSS2, en inhibant son expression via les récepteurs androgéniques et donc la cascade d’activation de l’EMMPRIN et ses conséquences. Certaines biomolécules de l’Artemisia annua (artémisinine, et dérives, flavonoïdes, sesquiterpènes, polyphénols, quercétine) sont aussi des anti-inducteurs de métalloprotéases. Cette propriété a surtout été exploitée lors de traitement anticancéreux, pathologies où intervient aussi l’expression des métalloprotéases. Enfin l’artémisinine et ses dérivés sont des inhibiteurs naturels de la PAK1.

Mis en ligne par La vie re-belle
 27/05/2020
 http://lavierebelle.org/note-de-synthese-no-3-artemisia

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Notes de synthèse sur propriétés antivirales, immomodulatrices et immunostimulantes d’Artemisia annua L.

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