En Inde comme partout ailleurs, la « révolution verte » qui a promu la mécanisation de l’agriculture, la monoculture, l’utilisation de semences prétendument « améliorées », le recours à des fertilisants et à des biocides de synthèse s’est, entre autres catastrophes, traduite par un recul des savoirs et des savoir-faire paysans ancestraux en matière de gestion des écosystèmes cultivés.
La montée en puissance et en popularité des mouvements promouvant l’adoption d’une « agriculture naturelle » et l’intégration du corpus de connaissances locales aux pratiques paysannes pour pallier les conséquences délétères de l’industrialisation du secteur agricole s’accompagne d’une réappropriation du patrimoine de connaissances des savoirs paysans.
L’un des objectifs de « l’agriculture naturelle » indienne est de libérer les paysans de la dépendance économique aux intrants – semence, fertilisants, adjuvants protecteurs – produits par l’agro-industrie, pour pouvoir choisir de manière autonome ce qu’ils produisent et gérer la fertilité des parcelles qu’ils cultivent avec les ressources locales aussi bien naturelles (flore spontanée, « déchet » animaux végétaux et animaux) et humaines (compétences, échanges de savoirs, solidarités de proximité).
Dans la brochure annexée à ce courte introduction nous présentons les savoirs des communautés paysannes en matière de préparations dynamisant la fertilité des sols et favorisant la croissance des plantes.

Brochure De la reconquête des savoirs de l’autonomie par les paysans indiens
18/08/2025
https://lavierebelle.org/de-la-reconquete-des-savoirs-de-l