II Actions des plantes « antidiabétiques »

Vers une phytothérapie du diabète

Dans cet article nous dressons la liste des plantes potentiellement utiles pour gérer le diabète en distinguant leurs modalités d’actions. Le diabète est une maladie complexe évolutive et, selon les étapes de ce trouble du métabolisme et les pathologies qui leur sont associées, les plantes pertinentes ne seront pas nécessairement les mêmes.

Dossier diabète

II Actions des plantes « antidiabétiques »

Vers une phytothérapie du diabète

Préambule

Les études en santé publique montrent que l’adoption d’un mode de vie protecteur associant une alimentation, une activité physique, un sommeil, et un niveau de stress adapté à nos besoins physiologique est considérablement plus efficace qu’une thérapie médicamenteuse pour traiter le diabète de type 2.

Les contraintes de la vie et nos difficultés à modifier nos comportement, compromettent souvent les évolutions ou les rupture de nos habitudes qui nous seraient pourtant bénéfiques, mais pour les personnes qui sont en mesure de changer leur mode de vie, c’est la meilleure option afin de gagner en qualité de vie, se passer de médicaments la plupart du temps et parfois même, guérir en inversant la maladie lorsque le diabète est très récent et d’évolution lente.

Si, en matière de diabète, la phytothérapie peut s’avérer aussi sinon plus puissante que les traitements à base de médicaments de synthèse, elle ne développera pleinement son potentiel qu’en étant associé à un mode de vie respectueux de nos besoins fondamentaux.

La simple substitution des médicaments conventionnels par des plantes n’est pas l’essentiel. L’enjeu est d’intégrer les plantes au potentiel médicinal à une vie quotidienne plus protectrice et bienveillante de nous-mêmes autant que possible.

L’alimentation méditerranéenne n’est pas un régime au sens restrictif et mais une gastronomie aux variations infinies dont les principes contribue à la santé. Son intérêt en matière de prévention du diabète est que la majorité des aliments composant cette alimentation ont un indice glycémique faible voire modéré : fruits, légumes, poissons, oléagineux, légumes secs… Tous ces aliments permettent de maintenir la glycémie stable et limitent les épisodes d’hyperglycémie, notamment grâce à leur teneur en fibres. En effet, ces dernières permettent de ralentir l’absorption du glucose et contribuent à limiter les variations glycémiques.

La teneur en glucides de ce régime est outre relativement faible, et les glucides présents sont en grande majorité des produits complets, donc avec un impact sur la glycémie bien moindre. L’huile d’olive en remplacement des matières grasses d’origine animale diminuerait en outre les risques cardiovasculaires (bien plus conséquents en cas de diabète de type 2) grâce à sa teneur en polyphénols et en acide oléique (acide gras mono-insaturé).

Dans cet article nous dressons la liste des plantes potentiellement utiles pour gérer le diabète en distinguant leurs modalités d’actions. Le diabète est une maladie complexe évolutive et, selon les étapes de ce trouble du métabolisme et les pathologies qui leur sont associées, les plantes pertinentes ne seront pas nécessairement les mêmes.

Nous distinguons ainsi, les plantes permettant une régulation de la glycémie par :

• l’amélioration de l’absorption cellulaire du glucose sanguin

• le freinage ou la réduction de l’absorption intestinale du glucose

• la diminution de la résistance ou amélioration de la sensibilité des cellules à l’insuline

• l’amélioration des voies de signalisation de l’insuline

• la protection ou régénération des cellules β des îlots de Langerhans sécrétant l’insuline

• la stimulation de la sécrétion d’insuline par les cellules β

• l’atténuation de l’inflammation chronique à bas bruit associée au diabète

• la prévention du stress oxydatif également associée au diabète

• le traitement des complications associées ou induite par le diabète comme l’hypertension, l’hyperlipidémie, la détérioration de la circulation sanguine, les troubles cardiovasculaires, rénaux, hépatiques et oculaires.

Vers une phytothérapie du diabète

L’intérêt de déterminer les mode d’actions effectifs des plantes est d’identifier les meilleurs plantes, les préparations et les posologies adéquates pour permettre une prise en charge locale sûre, peu onéreuse du diabète à partir des ressources naturelles locales.

À une période de l’histoire humaine où le diabète devient une des premières maladies chroniques cette recherche constitue un enjeu de premier ordre dans les pays où l’accès aux traitements conventionnels est un luxe réservé à une minorité et où la phytothérapie est bien ancrée dans les mœurs.

Dans les pays ou la population peut facilement bénéficier d’un traitement du diabète par insuline et médicaments de synthèse, il apparaît également intéressant d’utiliser la phytothérapie, seule ou en complément de traitement médicaux chimique pour plusieurs raisons :

- les phytomédicaments peuvent permettent de diminuer les doses de médicaments synthétiques présentant certains effets secondaires néfastes, voire être une une proposition d’alternative thérapeutique à l’offre de l’industrie pharmaceutique ;

Mais l’offre d’une alternative thérapeutique à base de plantes aux médicament conventionnels habituellement prescrits suppose de pouvoir disposer d’une information fiable sur les substances végétales qui peuvent aider les personnes diabétiques à gérer sereinement leur taux de glycémie et de pouvoir en partenariat avec des professionnels de santé compétents tradipraticiens ou médecins formés à la faculté.

Quelques 1200 plantes seraient dotées de propriétés utiles en matières de traitement du diabètes. La flore « antidiabétique » potentielle serait donc très riche. Parmi cette pharmacopée potentielle nous avons retenu une centaine de plantes.

Ces plantes nous apparaissent, dans notre contexte, comme les plus « pertinentes ».

Nous considérons comme critères de pertinence :

- leur efficacité vérifiée par l’usage et la recherche,
- leur innocuité et l’absence d’effets secondaires indésirables
- l’absence d’interactions négatives avec d’autres traitements,
- l’accessibilité de la ressource végétale à faible coût, du fait de sa disponibilité dans le milieu ou de la facilité de sa culture,
- leur facilité d’emploi, de préparation et d’intégration à la vie quotidienne

Selon ces critères la pertinence de telle ou telle ressource végétale variera donc en fonction de la région du monde ou vivent les personnes diabétiques et des pharmacopées végétales reconnues par les communautés. Les plantes retenues dans notre inventaire sont accessibles dans la région où nous résidons à savoir l’Afrique des Grands Lacs. Mais une proportion notable de ces plantes sont cosmopolites et sont présentes dans d’autres régions du monde.

Panax ginseng

Plus d’une vingtaine de recherches documentent l’effet hypoglycémiant de la racine de ginseng et sa possible utilisation dans le traitement du diabète. La particularité de l’effet hypoglycémiant du ginseng est qu’il n’apparaît que si la personne mange. Cet effet étaye la réputation de « plante adaptogène » du ginseng, c’est-à-dire de substance permettant au corps de mieux s’adapter à différentes situations de stress et de maintenir les équilibres du métabolisme.

Plantes contribuant à la régulation de la glycémie

Le diabète est un trouble du cycle du glucose qui est la molécule énergétique nécessaire au bon fonctionnement de la cellule, à sa réparation et son renouvellement. Le glucose remplit sa fonction énergétique s’il peut être assimilé par les cellules du corps. L’hyperglycémie est liée à la présence d’un taux excessif de glucose dans le sang. Associé à un régime alimentaire adapté, la consommation de de plantes améliorant l’absorption cellulaire du glucose sanguin, et celle de plantes freinant l’absorption intestinale du glucose est une voie de régulation de la glycémie.

Plantes contribuant à l’amélioration de l’absorption cellulaire du glucose sanguin

Abelmoschus esculentus (Gombo, Okra) → Poudre de fruit ou de graines

Abutilon indicum (Umuhatu, Mauve indienne, Indian mallow) → Feuilles et fleurs

Coriandrum sativum (Coriandre, Coriander) → Feuilles, graines

Cuminum cyminum (Cumin) → Graines

Cinnamomum verum (Cannelier) → Écorce

Dioscorea bulbifera (Itugu, Hoffe, Igname bulbifère, Aerial yam) → Bulbes

Mangifera indica (Umwembe, Manguier, Mango tree) → Feuilles, écorces

Momordica charantia (Umwishywa, Margose, Momordique, Bitter gourd)

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier, Olive tree) → Feuilles

Opuntia ficus indica (Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Phyllanthus amarus (Uruheza, Brise pierre, Black catnip) → Parties aériennes

Salvia officinalis (Sauge, Sage) → Feuilles

Withania somnifera (Umuhire, Ashwagandha, Winter Cherry) → Racines

Zingiber officinalis (Tangawizi, Gingembre, Ginger) → Rhizomes

Parmi ces quinze plantes :

- les gousses de gombo, le fruit de la margose, les raquettes de figuier de barbarie, les feuilles et fleurs de mauve indienne, les bulles d’igname bulbifère peuvent être intégrés à l’alimentation comme plantes comestibles ;

- la coriandre, le cumin, la sauge, le gingembre peuvent être utilisés comme condiments :

- les feuilles de mûrier et de sauge, la cannelle et le gingembre, les graines torréfiées et moulues de gombo, comme ingrédients d’infusions agréable à boire ;

- Les gousse de gombo fraîches ou sèches et réduites en poudre, les feuilles de manguier, d’olivier et de brise-pierre et la racine d’ashwagandha sont des ingrédients potentiels de préparations plus strictement médicinales.

Le gingembre augmente la captation du glucose par les cellules musculaires, et ce, indépendamment de l’insuline.

Plantes freinant l’absorption intestinale du glucose par inhibition des enzymes, α-amylase and α-glucosidase

Dans le tube digestif, certaines enzymes (alpha-glucosidases, alpha-amylase, maltase et sucrase) transforment les glucides ou hydrates de carbone en molécules plus simples appelées monosaccharides comme le glucose, le fructose et le galactose afin qu’ils puissent être assimilées par l’intestin et passent dans la circulation sanguine.

Certains composés actif des végétaux ont pour propriété d’inhiber l’action de ces enzymes, notamment de l’enzyme alpha glucosidase (également appelée ptyaline) présente dans la salive et les sécrétions pancréatiques qui est responsable de la décomposition des grandes macromolécules d’amidon en unités plus petites de glucose et de maltose. Cette inhibition a pour effet de ralentir la libération du glucose des aliments digérés et d’induire une baisse de la glycémie postprandiale qui se produit après les repas.

Un inhibiteur de l’enzyme alpha glucosidase est l’acide ursolique que l’on trouve notamment dans l’écorce, la peau ou dans les feuilles de nombreux végétaux tels que les pommes, l’origan, le sureau, l’olivier, les canneberges et le romarin

Les végétaux suivants freinent ou réduisent également l’absorption intestinale du glucose en inhibant l’action digestive des enzymes, α-amylase and α-glucosidase :

Abutilon indicum (Umuhatu, Mauve indienne) → Feuilles et fleurs

Bidens pilosa (Inyabarasanya, ) → Feuilles

Amaranthus dubius (Indodo, Brède Malabar, African spinach) → Fruits et fleurs

Amaranthus hybridus (Imbwija) → Fruits et fleurs

Cassia occidentalis (Umwicanzoka, Umuyoka, Casse café, Coffee senna) → Graines

Centella asiatica (Gutwikumwe) → Parties aériennes

Chenopodium album (Umugombe, Ansérine blanche) → Fruits et fleur

Cleome monophylla (Nyarubanda, Nyiragasogereza ou Musagimbehe) → Racines

Cucurbita ficifolia (Inzuzi, Citrouille, Fig-leaf gourd) → Fruits

Dioscorea bulbifera (Itugu, Hoffe, Igname bulbifère, Aerial yam) → Bulbes

Galinsoga parviflora (Ikimari, Galinsoga à petites fleurs) → Feuilles, fruits fleurs

Justicia flava (Ijojwe, Yellow justicia) → Tiges, fruits et fleurs

Mangifera indica (Umwembe, Manguier) → Feuilles, écorces

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Ocimum gratissimum (Umwenya, Basilic vivace africain) → Feuilles

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré) → Feuilles

Opuntia ficus indica ( Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Origanum compactum (Origan) → Feuilles

Phaseolus vulgaris (Ibishyimbo, Haricot, Beans) → Cosses

Phyllantus amarus (Uruheza, Brise pierre, Black catnip) → Parties aériennes

Portulaca oleracea (Niyo za ruteja – Pourpier) → Feuille

Psidium guajava (Ipera, Goyavier, Guava) → Feuilles, Pulpe du fruit (sans la peau)

Rosmarinus officinalis (Romarin) → Parties aériennes

Salvia hispanica (Chia) → Graines

Salvia officinalis (Sauge) → Feuilles

Solanum melongena (Intoryi, Aubergine, Brinjal)

Parmi ces vingt-six plantes,

- les feuilles et fleurs de mauve indienne ; les bulles d’igname bulbifère : les feuilles d’amarantes, de galinsoga, de pourpier ; les fruits de goyavier, citrouille, d’aubergine ; les fleurs et raquettes de figuier de barbarie ; les fruits et fleurs de chénopode ou ansérine blanche ; les graines de chia peuvent être intégrées à l’alimentation comme plantes comestibles 

- les feuilles d’origan, de romarin et de sauge peuvent être utilisés comme condiments ;

- les graines de chia et les graines torréfiées moulue de casse café ; les feuilles de bidens, de Centella, de mûriers blancs, de basilic vivace africain, de tulsi, d’origan, de romarin et de sauge peuvent être utilisés comme ingrédients d’infusions agréables à boire ;

- les racines de Cleome monophylla ; les tiges, fruits et fleurs de Justicia flava ; les feuilles de manguier, de goyavier, de brise pierre ; les cosses de haricot ; les raquettes de figuier de barbarie sont des ingrédients potentiels de préparations plus strictement médicinales.

L’extrait de feuille de Gutwi-kumwe Centella asiatica (3 and 5 mg/ml) abaisse la glycémie postprandiale en inhibant plus de 70% de l’activité d’α-amylase.

Plantes contribuant à la diminution de la résistance à l’insuline

La résistance à l’insuline est considérée comme un signe d’un diabète en train de se développer de façon insidieuse. Dans cette phase dite « prédiabétique », l’insuline ne fait pas défaut, mais cette hormone qui est d’ordinaire la clé de l’assimilation du glucose par les îlots de Langerhans n’accomplit plus bien son travail ; les cellules y sont moins sensibles. C’est pourquoi ont parle de « résistance à l’insuline ».

À cette étape d’évolution potentielle vers un diabète chronique, la prise d’extrait végétaux stimulant la production d’insuline n’est pas nécessaire. En revanche, celle de plantes contribuant à et à l’amélioration de la sensibilité à l’insuline est adaptée.

Les végétaux suivants peuvent contribuer à la restauration du métabolisme du glucose en diminuant la résistance à l’insuline :

Abelmoschus esculentus (Gombo, Okra) → Poudre de fruit immature ou graines

Abutilon indicum (Umuhatu, Mauve indienne, Indian Mallow) → Feuilles et fleurs

Allium sativum (Intungurusumu, Ail, Garlic) → Bulbes

Aloe vera (Igikakarubamba, Aloès, Aloe) → Gel

Apium graveolens (Céleri, Celery) → Feuilles, graines

Artemisia herba alba (Artemiziya, Armoise blanche) → Parties aériennes

Arthrospira platensis** (Spiruline, Spirulina) → Totum

Brassica oleracea (Ishu, Chou, Cabbage) → Feuilles

Capsicum frutescens (Urusenda, Piment, Cayenne pepper) → (Totum)

Centella asiatica (Gutwikumwe, Centella) → Parties aériennes

Cinnamomum verum (Cannelier, Cinnamon Bark Tree) → Écorce

Curcuma longa (Curcuma, Turmeric) → Rhizomes

Eriobotrya japonica (Umunofiriya, Néflier du Japon, Loquat) → Feuilles

Mangifera indica (Umwembe, Manguier, Mango) → Feuilles, écorces

Nigella sativa (Nigelle cultivée, Black cumin Poudre de graines

Ocimum gratissimum (Umwenya, Basilic vivace, African basil) → Feuilles

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré, Holly basil) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier, Common olive) → Huile d’olive

Opuntia ficus indica (Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Panax ginseng (Ginseng, Asian Ginseng) → Racines

Petroselinum sativum (Persil, Garden parsley) → Feuilles

Psidium guajava** (Ipera, Goyavier, Guava) → Feuilles

Rosmarinus officinalis (Romarin, Rosemary) → Parties aériennes

Salvia officinalis (Sauge) → Feuilles

Stevia rebaudiana (Stevia, Candy Leaf) → Parties aériennes

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

Vernonia amygdalina (Umubirizi, Vernonie, Bitter Leaf) → Feuilles

Withania somnifera (Umuhire, Ashwagandha, Winter Cherry) → Racines

Zingiber officinalis (Tangawizi, Gingembre, Ginger) → Rhizomes

Parmi ces vingt-neuf plantes,

- fruit immature de gombo ; feuilles de chou ; feuilles et fleurs de mauve indienne ; raquettes de figuier de barbarie ; algue de spiruline peuvent être intégrées à l’alimentation comme plante comestibles ;

- bulbes d’ail, feuilles et graines de céleri ; feuilles de Centella, de romarin, de sauge, de persil ; écorces de cannelier ; Rhizomes de curcuma ; graines de fenugrec ; rhizomes de gingembre
peuvent être utilisés comme condiments ;

- graines torréfiées moulues de gombo ; feuilles de Centella, de romarin, de sauge, de néflier du Japon, de basilic vivace africain, de tulsi, de stevia ; Rhizomes de gingembre peuvent être utilisés comme ingrédients d’infusions agréable à boire ;

- poudre de fruit immature ou graines de gombo, gel d’Aloe vera, parties aériennes d’armoise blanche, de piment de Cayenne ; feuilles et écorces de manguier ; poudre de graines de nigelle ; feuilles d’olivier, de vernonie ; raquettes de figuier de barbarie ; racines de ginseng asiatique sont des ingrédients potentiels de préparations plus strictement médicinales.

L’extrait de graines et fruits du Gombo aurait le potentiel de renverser l’incapacité de l’insuline à agir sur les cellules musculaires.

Plantes activant les transporteurs de glucose (GLUT) et régulant les voies de signalisation de l’insuline

Le transport du glucose est notamment assuré par des transporteurs de glucose lié au sodium ou GLUT (« GLUcose Transporter »). Sensibles à l’insuline, les GLUT4 transportent le glucose dans les adipocytes et les muscles squelettiques. Séquestré au niveau intracellulaire GLUT4 est transloqué vers la membrane plasmique lors de la stimulation par l’insuline.

Une diminution de la transcription et de la traduction du gène GLUT-4 réduit l’absorption du glucose médiée par l’insuline dans les conditions de diabète. Ainsi, la fonction imparfaite du GLUT-4 est l’un des facteurs de causalité de l’insulinorésistance (Berger et al., 1989).

Des constituants actifs des plantes jouent un rôle important dans la régulation de l’expression de GLUT-4, augmentant ainsi la translocation de ce transporteur, ils pourraient contribuer au traitement de la résistance à l’insuline et de l’hyperglycémie.

Certaines plantes ont pour propriétés de moduler les voies du métabolisme des glucide et de réguler les voies de signalisation dépendant de l’insuline en augmentant notamment la translocation du transporteur de glucose 4 (GLUT4) vers la membrane plasmatique.

Voici la liste de quelques-unes de ces plantes :

Abelmoschus esculentus (Gombo, Okra) → Poudre de fruit immature ou de graines

Abutilon indicum (Umuhatu, Mauve indienne) → Toute la plante

Bridelia micrantha (Umugimbu, Umushashi Coast gold-leaf)

Cinnamomum verum (Cannelier) → Écorce

Curcuma longa (Curcuma) → Feuilles, écorce

Glycine max (Soya, Soja) → Graine

Mangifera indica (Umwembe, Manguier, Mango)

Opuntia ficus indica (Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Panax ginseng (Ginseng asiatique) → Racines

Psydium guajava (Ipera, Goyavier, Guava) → Feuilles, Pulpe du fruit (sans la peau)

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

Urtica dioica (Igisura, Ortie, Stinging nettle) → Parties aériennes

Withania somnifera (Umuhire, Ashwagandha, Winter Cherry) → Racines

Les composés glycowithanolides de Withania somnifera modulent le transport du glucose dans les cellules, augmentent l’activité des transporteurs GLUT et stimulent la libération d’insuline.

Plantes protégeant ou régénérant les cellules β des îlots de Langerhans

L’organisme pallie la résistance à l’insuline par une production accrue de cette hormone. À long terme, cette surproduction d’insuline peut épuiser le pancréas. Cet épuisement conduit à une altération puis à la destruction des cellules pancréatiques produisant l’insuline : les cellules β des îlots de Langerhans. Cette détérioration des îlots endocrines du pancréas mène ultimement à l’arrêt de la production d’insuline et à un état d’hyperglycémie chronique.

Certaines plantes contiennent des composés actifs qui ont pour propriété de protéger (P) et parfois de régénérer (R) ces précieuses cellules β des îlots de Langerhans. Il s’agit notamment de :

Annona muricata (Korosol, Corossolier, Soursop) → Feuilles (R)

Bidens pilosa (Inyabarasanya) → Feuilles (P)

Camellia sinensis (Icayi, thé vert) → Feuilles (P)

Carica papaya (Ipapayi, papaye) → Feuilles (R)

Citrullus lanatus (Pastèque) → Fruits (P)

Curcuma longa (Curcuma) → Rhizomes

Eucalyptus globulus (Intusi, Eucalyptus, Gommier bleu) → Feuilles (R)

Mangifera indica (Umwembe, Manguier) → Feuilles, écorces

Momordica charantia (Umwishywa, Margose, Melon amer ou Momordique)

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Silybum marianum (Chardon-Marie, Cardus marianus, Milk thistle) → Graines

Vernonia amygdalina (Umubirizi, Vernonie) → Feuilles

• L’apport d’éléments comme le Calcium, le Zinc, le Magnésium, le Manganèse et le Cuivre peut soutenir les cellules β

L’extrait de feuille d’Annona muricata permettrait la régénération des cellules β des îlots de Langerhans

Plantes stimulant la sécrétion d’insuline

Certaines plantes stimulent et augmentent la sécrétion d’insuline et pallient la détérioration des cellules β des îlots de Langerhans. Il s’agit notamment des plantes suivantes :

Aloe vera (Igikakarubamba, Aloès) → Gel

Annona squamosa (Ikiryohera, Pomme cannelle, Sugar apple) → Feuilles

Asparagus racemosus (Isagara, Gitinywa, Asperge à grappes) → Racines

Bidens pilosa (Inyabarasanya) → Feuilles

Camellia sinensis (Icayi, thé vert) → Feuilles

Capsicum frutescens (Urusenda, Piment) → Totum

Carica papaya (Ipapayi, Papaye, Pawpaw) → Feuilles

Centella asiatica Gutwikumwe → Parties aériennes

Cinnamomum verum (Cannelier) → Écorce

Citrullus lanatus (Pastèque) → Fruits

Coriandrum sativum (Coriandre) → Feuilles, graines

Cucurbita ficifolia (Inzuzi, Citrouille, Fig-leaf gourd) → Fruits

Curcuma longa (Curcuma) → Rhizomes

Eleusine coracana (Uburo) → Graines

Eucalyptus globulus (Intusi, Eucalyptus, Gommier bleu) → Feuilles

Momordica charantia (Umwishywa, Margose, Melon amer ou Momordique

Ocimum gratissimum (Umwenya, Basilic vivace) → Feuilles

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré) → Feuilles

Olea européo (Umunzenze, Olivier) → Feuilles

Rosmarinus officinalis (Romarin) → Parties aériennes

Silybum marianum (Chardon-Marie, Cardus marianus, Milk thistle) → Graines

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

Vernonia amygdalina (Umubirizi, Vernonie) → Feuilles

Withania somnifera (Umuhire, Ashwagandha, Winter Cherry) → Racines

Zingiber officinalis (Tangawizi) → Rhizomes

L’Aloe barbadensis ou Aloe vera agirait sur le métabolisme du glucose à plusieurs niveaux : en réduisant la résistance à l’insuline ; en stimulant la sécrétion d’insuline ; en réduisant les processus inflammatoires et oxydants ; en améliorant la santé des reins et du côlon, deux organes très touchés par les symptômes du diabète de type 2.

Plantes hypoglycémiantes ayant une action anti-inflammatoire

De nombreuses recherche montrent qu’une inflammation chronique à bas bruit est associée à la résistance à l’insuline et au diabète de type 2, et que des cytokines pro-inflammatoires et le stress oxydatif sont impliqués dans la pathogenèse du diabète de type 2. Le blocage complet des processus inflammatoire ne saurait être une réponse adéquate à la prévention des complications du diabète. La réponse inflammatoire est en effet, vitale pour d’autres fonctions biologiques notamment pour combattre des agents pathogènes infectieux ou aider à guérir les blessures. Mais en bloquant spécifiquement la production d’acides gras à l’intérieur des macrophages, on pourrait sans doute prévenir l’inflammation de manière ciblée chez les personnes atteintes de diabète. On peut poser l’hypothèse que la réduction des la réponse inflammatoire peut s’avérer pertinente. Dans ce contexte, le recours à des plantes dotées à la fois propriétés hypoglycémiantes et anti-inflammatoires serait donc utile. Parmi ces plantes, on peut citer :

Aloe barbadensis (Igikakarubamba, Aloès, Aloe vera) → Gel

Allium sativum (Igitungurusumu, Ail, Garlic) → Bulbes

Camellia sinensis (Icayi, thé vert, Green tea) → Feuilles

Carica papaya (Ipapayi, papaye, Pawpaw) → Papaye verte fermentée)

Curcuma longa** (Curcuma, Turmeric) → Rhizomes

Nigella sativa (Nigelle cultivée, Black cumin) → Poudre de graines

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier, Common olive) → Feuilles

Opuntia ficus indica ( Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Physalis peruviana (Umuhuhu, Coqueret du Pérou, Cape Gooseberry)

Portulaca oleracea (Niyo za ruteja, Pourpier, Purslane) → Feuille

Rubus sp. (Umukeri, Ronce, Raspberry) → Parties aériennes

Thymus vulgaris (Thym commun, Garden thyme) → Parties aériennes

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

Le curcuma est un anti-inflammatoire et un antioxydant systémique protégeant les cellules où qu’elles se trouvent.

Plantes hypoglycémiantes ayant une action antioxydante et prévenant le stress oxydatif

Aloe barbadensis (Igikakarubamba, Aloès, Aloe vera) → Gel

Azadirachta indica (Neem ou Margousier) → Feuilles

Allium sativum (Igitungurusumu, Ail, Garlic) → Bulbes

Annona muricata (Korosol, Corossolier, Soursop) → Feuilles

Carica papaya (Ipapayi, Papaye, Pawpaw) → Papaye verte fermentée

Coriandrum sativum (Coriandre, Coriander) → Feuilles, Graines

Cucurbita ficifolia (Inzuzi, Citrouille, Fig-leaf gourd) → Fruits

Curcuma longa** (Curcuma, Turmeric) → Rhizomes

Dioscorea bulbifera (Irungu, Hoffe, Igname bulbifère, Aerial yam)

Eriobotrya japonica (Umunofiriya, Néflier du Japon, Lokat) → Feuilles

Hibiscus sabdariffa (Bissap, Karkadé) → Calice

Hygrophila auriculata (Gangabukari) → Feuilles

Leonotis leonurus (Igicumucumu, Oreille de lion, Wild dagga)

Mangifera indica (Umwembe, Manguier, Mango) → Feuilles, écorces

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Musa sp. (Igitoki, bananier, Banana tree) → Fleur

Nigella sativa (Nigelle cultivée, Black cumin) → Poudre de graines

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier, Common olive) → Feuilles

Opuntia ficus indica ( Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Origanum compactum (Origan, Oregano) → Feuilles

Oryza sativa** (Umuceri, Riz, Rice) → Son des graines

Physalis peruviana (Umuhuhu, Coqueret du Pérou, Cape Gooseberry)

Portulaca oleracea (Niyo za ruteja – Pourpier) → Feuille

Rosmarinus officinalis (Romarin) → Parties aériennes

Thymus vulgaris (Thym commun)→ Parties aériennes

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

La papaye verte fermentée présente des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, immunostimulantes (au niveau du mucus des membrane), inductrices d’enzymes antioxydant qui pourraient être bénéfiques pour le traitement du diabètes et des pathologies qui lui sont associées.

Traitement des complications et des troubles associés au diabète

Ce surplus de sucre sanguin est très nocif pour les vaisseaux sanguins et augmente considérablement le risque de maladies cardiovasculaires (infarctus et AVC) ainsi que d’atteintes aux tissus dont la fonction dépend des petits vaisseaux sanguins comme la rétine, le rein ou encore les nerfs.

Plantes hypoglycémiantes réduisant l’hypertension

Abelmoschus esculentus (Gombo, Okra) → Poudre de fruit ou de graines

Allium cepa (Igitunguru, Oignon) → Bulbes, pelures

Allium sativum** (Igitungurusumu, Ail, Garlic) → Bulbes, feuilles

Hibiscus sabdariffa** (Bissap, Karkadé) → Calices

Melissa officinalis** (Mélisse officinale, Lemon balm) → Feuilles

Moringa oleifera (Moringa) → Feuilles

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier) → Feuilles

Petroselinum sativum (Persil) → Feuilles

Psidium guajava (Ipera, Goyavier, Guava) → Feuilles, Pulpe du fruit (sans la peau)

Physalis peruviana (Umuhuhu, Coqueret du Pérou, Cape Gooseberry

Stevia rebaudiana (Stevia, Candy Leaf) → Parties aériennes

Hibiscus sabdariffa est une plante riche en nombreux constituants dont l’activité sur le système cardiovasculaire est connue. L’infusion de calices réduit la tension artérielle très efficacement ; elle est riche en antioxydants qui protègent les cellules et contient d’autres composés hypoglycémiant et minimisant les problèmes de santé liés au surpoids et à l’obésité

Plantes hypoglycémiantes réduisant l’hyperlipidémie

Abelmoschus esculentus (Gombo, Okra) → Poudre de fruit ou de graines

Allium sativum (Igitungurusumu, Ail, Garlic) → Bulbes

Annona muricata (Korosol, Corossolier, Soursop) → Feuilles

Centella asiatica** (Gutwikumwe, Centella, Indian Pennywort) → Parties aériennes

Cuminum cyminum (Cumin) → Graines

Curcuma longa (Curcuma, Turmeric) → Rhizomes

Cymbopogon sp. (Itete, Citronnelle, Lemon grass) → Parties aériennes

Dioscorea bulbifera (Itugu, Hoffe, Igname bulbifère, Aerial yam)

Eriobotrya japonica (Umunofiriya, Bibassier, Loquat) → Feuilles

Lagenaria cicaria (Uruyuzi rw’ibamba, Calebasse, Bottle gourd → Feuilles

Moringa oleifera (Moringa, Drumstick tree) → Feuilles

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Nigella sativa (Nigelle cultivée, Black cumin) → Poudre de graines

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré, Holy Basil) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier, Common olive) → Feuilles

Opuntia ficus indica (Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Plectranthus amboinicus (Igicunshu, Gros thym, Cuban Oregano) → Feuilles

Stevia rebaudiana (Stevia, Candy herb) → Parties aériennes

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

La décoction de feuilles de Néflier du Japon améliore l’hyperglycémie, l’hyperleptinémie, l’hyperinsulinémie et l’hypertriglycéridémie induites par un régime riche en graisses, ainsi que pour diminuer les niveaux d’acides gras libre.

Plantes hypoglycémiantes prévenant la détérioration des vaisseaux et améliorant la circulation sanguine

Centella asiatica** (Gutwikumwe, Centella, Indian Pennywort) → Parties aériennes

Coriandrum sativum (Coriandre, Coriander) → Feuilles, graines

Cucurbita ficifolia (Inzuzi, Citrouille, Fig-leaf gourd) → Fruits

Curcuma longa** (Curcuma, Turmeric) → Rhizomes

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré, Holy basil) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier) → Feuilles

Opuntia ficus indica ( Ibimungu, Figuier de barbarie, Prickly pear) → Fleurs, Raquettes

Petroselinum sativum (Persil, Parsly) → Feuilles

Les composés soufrés de l’ail exercent une action positive sur la glycémie et sur les complications du diabète : dyslipidémie sanguine (cholestérol et triglycérides) et complications cardio-vasculaires (plaques d’athérome, sclérose vasculaire)

Plantes hypoglycémiantes protégeant les reins

Aloe Barbadensis (Igikakarubamba, Aloès, Aloe vera) → Gel

Brassica oleracea (Ishu, Chou rouge, Red cabbage) → Feuilles

Cucurbita ficifolia (Inzuzi, Citrouille, Fig-leaf gourd) → Fruits

Mangifera indica (Umwembe, Manguier, Mango) → Feuilles, écorces

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Portulaca oleracea (Niyo za ruteja, Pourpier, Purslane) → Feuille

Stevia rebaudiana (Stevia, Candy Leaf) → Parties aériennes

Zingiber officinalis (Tangawizi, Gingembre, Ginger) → Rhizomes

Plantes hypoglycémiantes prévenant les néphropathies

La néphropathie diabétique est une des complications du diabète. Cette pathologie porte sur le rein, organe qui forme l’urine en filtrant le sang. Du fait de l’excès de glucose dans le sang, le filtre rénal s’encrasse et ne parvient plus à éliminer certains déchets et laisse passer dans les urines des molécules comme l’albumine qui ne le devraient pas. La néphropathie est un indicateur de risque de développer une maladie rénale chronique ou des maladies cardiovasculaires graves (angine de poitrine, infarctus, accident vasculaire cérébral...)

Cassia occidentalis ou Senna occidentalis (Umwicanzoka, Umuyoka) → Feuilles

Coriandrum sativum (Coriandre, Coriander) → Feuilles, graines

Foeniculum vulgare (Fenouil, Sweet fennel)

Kalanchoe crenata (Igitenetene, Mother of millions)

Kalanchoe crenata induit une amélioration significative de la libération et/ou de l’absorption cellulaire du glucose, de la sensibilité à l’insuline. L’extrait de plante a également un effet bénéfique sur les paramètres de la lipidémie, il améliore la protéinurie et tous les autres symptômes dus à la néphropathie et peut donc contribuer au développement de cette complication du diabète.

Plantes hypoglycémiantes protégeant le foie

Azadirachta indica (Margousier, Neem) → Feuilles

Coriandrum sativum (Coriandre, Coriander) → Feuilles, graines

Cucurbita ficifolia (Inguri, Citrouille, Fig-leaf gourd) → Fruits

Hibiscus sabdariffa (Bissap, Karkadé, Roselle) → Calice

Mangifera indica (Umwembe, Manguier) → Feuilles, écorces

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré, Holy basil) → Feuilles

Portulaca oleracea (Niyo za ruteja, Pourpier, Purslane) → Feuille

Rosmarinus officinalis (Romarin, Rosemary) → Parties aériennes

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

Zingiber officinalis (Tangawizi, Gingemnre, Ginger) → Rhizomes

Plantes hypoglycémiantes régénérant le foie

Stevia rebaudiana (Stevia, Candy Leaf) → Parties aériennes

Silybum marianum (Chardon-Marie, Cardus marianus, Milk thistle) → Graines

La silymarine que renferme le chardon-Marie est l’une des substances hépatoprotectrices les plus puissantes.

Plantes hypoglycémiantes régénérant le pancréas

Plectranthus amboinicus (Igicunshu, Gros thym, Cuban Oregano) → Feuilles

Trigonella foenum-graecum (Fenugrec, Fenugreek) → Graines

Vernonia amygdalina (Umubirizi, Vernonie) → Feuilles

L’extrait aqueux de Plectranthus amboinicus possède des activités hépatoprotectrices ; il contribue à la régénération des hépatocytes, à la normalisation de la lipidémie et à la réduction des nécroses hépatiques.

Plantes hypoglycémiantes contribuant à la prévention des problèmes cardiaques et protection du cœur

Coriandrum sativum (Coriandre, Coriander) → Feuilles, graines

Curcuma longa (Curcuma, Turmeric) → Rhizomes

Morus alba (Ibobere, Mûrier blanc, White mulberry) → Feuilles

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré) → Feuilles

Olea europea (Umunzenze, Olivier) → Feuilles

Persea americana (Ivoka, Avocatier, Avocado) → Fruit, Feuilles

Plantes hypoglycémiantes contribuant à la protection des yeux

La rétinopathie diabétique est caractérisée des lésions des petits vaisseaux rétiniens, entraînant une baisse de l’acuité visuelle pouvant conduire à la cécité, le glaucome, la cataracte et l’hémorragie. La rétinopathie est aggravée par l’hypertension artérielle, la grossesse, l’équilibration trop rapide de la glycémie.

Cucurbita ficifolia (Inzuzi, Citrouille, Fig-leaf gourd) → Fruits

Cuminum cyminum (Cumin, Turmeric) → Graines

Ocimum sanctum (Tulsi, Basilic sacré, Holy basil) → Feuilles

Zingiber officinalis (Tangawizi, Gingembre, Ginger) → Rhizomes

Moise et al. 2012, ont montré que l’adoption d’un régime méditerranéen et que la consommation régulière de légumes comme le chou champêtre (Brassica Rapa), de haricots (Phaseolus vulgaris), de gombo (Abelmoschus esculentus) et de bananier (Musa acuminata), feuilles de manioc (Manihot esculenta) réduit de manière significative le risque de cécité due au diabète ou à ses principales causes.

Mis en ligne par La vie re-belle
 14/07/2021
 https://lavierebelle.org/iii-actions-des-plantes

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