Physalis angulata - Agahago, Umuhuhu

Physalis angulata L. (Solanaceae)

Photographies : Hannes Öhm au Ghana et Sylvain Piry au Mali

Synonymes

Physalis minima - Physalis micrantha. - Physalis parviflora.

Selon la base de donnée plantsoftheworldonline.org
http://www.plantsoftheworldonline.org/taxon/urn:lsid:ipni.org:names:195334-2 Physalis angulata L. et Physalis minima sont synonymes. En revanche, selon la base de données http://www.theplantlist.org, il s’agit de deux espèces différentes. Ce dissensus semble tenir à l’absence d’étude d’ensemble du genre Physalis :

« Le genre Physalis comprend environ 90 espèces, toutes originaires d’Amérique tropicale et d’Amérique tempérée, sauf une. Les espèces sont variables et confuses au point de vue taxinomique, et il n’existe aucune étude d’ensemble du genre. Physalis s’apparente étroitement à Margaranthus et Nicandra. Physalis minima L. est un synonyme de Physalis angulata, mais en Afrique le nom Physalis minima a été attribué à tort à des spécimens de Physalis lagascae Roem. & Schult. et Physalis ixocarpa Brot. Physalis angulata ressemble beaucoup à l’espèce américaine Physalis philadelphica Lam., dont il existe un type cultivé à fruits plus gros (“tomatillo” ou “coqueret du Mexique”) et aussi un type sauvage à fruits plus petits. Physalis philadelphica a été cultivé en Afrique australe pour ses fruits comestibles et il s’est naturalisé localement. » Mairura, F.S., 2008. Physalis angulata L.

Noms vernaculaires

- Kinyarwanda : Agahago, Umuhuhu
- Kirundi : Intumbaswa
- RDC : Tunutunu (Pygmées Efe, forêt d’Ituri)
- Langues d’Ouganda : Entutu (Rutooro), Orututu (Rukiga)
- Français : Coqueret anguleux, Alkékenge du Mexique, Batoto, Coqueret Anguleux, Coqueret du Mexique, Herbe Á Cloques, Petit Poc Poc, Petite tomate du Mexique
- English : Gooseberry, Hogweed, Balloon cherry, Angular winter cherry, Cut-leaf Ground cherry, Sunberry, Wild tomato
Espagnol : Alquequenje, Capuli Cimarron, Jua-De-Capote, Motojobobo Embolsado, Sacabuche, Sapito, Tomate, Tomatillo, Topotopo ;
- Portugais : Alquequenje amarelo, Balão rajado, Joá de capote, Camapú

Répartition

Répartition de Physalis angulata

Originaire d’Amérique tropicale, Physalis angulata est aujourd’hui présent dans toutes les régions tropicales comme plante cultivée ou adventice. La présence de la plante est signalée dans la plupart des pays d’Afrique tropicale.

Description

Herbacée vivace ou annuelle selon les climats formant des buissons, atteignant 80 cm à m de haut. La plante peut être adventice ou cultivée pour ses fruits

Les feuilles simples au bord irrégulièrement denté ou entier sont disposées en spirale.

Les fleurs axillaires bisexuées solitaires, jaune pâle avec ou sans taches sombres sont érigées ou inclinées

Les fruits sont des baies globuleuses de 10–16 mm de diamètre, jaune, visqueuse, contenant de nombreuses graines, enfermée dans le calice persistant, gonflé et vésiculaire.

Les graines réniformes mesurent 1,5–2 mm × 1–1,5 mm.

La plante se multiplie facilement par graines et se ressème spontanément d’où sa diffusion adventice. Les plantes peuvent commencer à fleurir au bout de 6 semaines après le semis, et les fruits sont mûrs 6 semaines plus tard. La plante se développe le mieux dans les sols humides et fertiles, et tolère un ombrage partiel. On peut la trouver jusqu’à 3000 m d’altitude comme adventice dans les cultures, les pâtures et les friches.

Usages

Nutrition

Fruits et jeunes feuilles riches en vitamine C sont comestibles.

Le fruit peut être mangé frais à maturité. Il semble qu’il faut le consommer en quantité raisonnable car la surconsommation de fruit est réputée provoquer des étourdissements.

Les fruits immatures peuvent être cuisinés cuits en sauce.

Les feuilles qui ont une saveur amère se mangent parfois en salade.

Fruits immatures et matures

Médecines traditionnelles

Les fruits et surtout les feuilles ont une large palette d’usages dans les médecines traditionnelles de son aire d’origine, Amérique centrale, du Sud et les Caraïbes, et des aires où la plante est naturalisée : Afrique tropicale, sous-continent indien, Asie du Sud-Est.

En médecine indienne, la plante (feuilles et pousses) est considérée comme amère, appétissante, tonique, diurétique, laxative, expectorante, fébrifuge, utile dans les inflammations, l’hypertrophie de la rate, les douleurs auriculaires et les troubles abdominaux. La plante est également largement utilisée pour traiter divers maux en Asie du Sud-Est et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Propriétés étayées par la recherche à ce jour

En se basant sur la médecine traditionnelle iranienne, Fatemeh Mirzaee et al 2019 concluent leur étude des différentes préparation à base de Physalis sp. en écrivant que ces préparations sont efficaces dans le traitement de plusieurs troubles tels que la jaunisse, l’asthme et d’autres dyspnées, la nécrose des tissus, les dysfonctionnements du foie, des reins et de la vessie, les plaies, les hémorroïdes et les helminthes. Ces propriétés, notent les auteurs, qui n’avaient pas été étudiées jusqu’à présent, à l’exception de l’effet curatif sur le dysfonctionnement du foie pourrait être un point de départ de nouvelles recherches sur les propriétés des différentes espèces de Physalis et le développement de nouvelles applications thérapeutiques.

Selon les études pharmacologiques menées à ce jour Physalis angulata aurait un potentiel

- antihyperlipidémique

- antinociceptif

- antitumoral

- antibactérien

- antioxydantes

- immunomodulateur

- molluscicides (contre Biomphalaria tenagophila)

- trypanocide

- anti-leishmaniose

- antiplasmodial

- inhibiteur de l’acétylcholinestérase, de la prolifération cellulaire et de l’agrégation plaquettaire, antivirale in vitro (poliovirus de type 1, l’herpès simplex virus de type 1, virus de la rougeole, virus d’immunodéficience humaine VIH)

- molluscicide contre Biomphalaria tenagophila

- antitrypanosome contre Trypanosoma brucei rhodesiense agent infectieux de la maladie du sommeil) et Trypanosoma cruzi agent infectieux de la maladie de Chagas)

Photographie : Jos Stevens

Pratiques médicinales locales traditionnelles

Affections cutanées :

Blessures : Pâte de feuilles en application locale (Inde) Sudhakar et al.,
2009 ; Cataplasme de feuilles (Ghana)

Ecorchures, furoncles, coupures démangeaisons, panaris, plaies infectées : feuilles mélangées à Cercopia sp. et Carica papaya macérées et conservées dans du rhum (Guyane et Surinam) ;

Ulcères : application de feuilles enduites d’huile et chauffées (Malaisie)

Zones inflammées : décoction de feuilles et de fruits en application locale comme anti-inflammatoire et désinfectant (Pérou)

Gale : pâte de fruits verts écrasés (Pérou)

Douleurs et fièvres

Céphalées : décocté des feuilles en bain de tête une fois par jour. (Congo) ; cataplasme de la plante (Malaisie)

Douleurs rhumatismales et musculaires : extraits (non spécifié de feuilles) aux des propriétés analgésiques ; extraits et infusions de fruits (Brésil)

Fièvre : infusion de feuilles en voie orale (Trinidad, Pérou) ; feuilles ajoutées à du vin de palme (Côte d’Ivoire) ; extrait de feuilles en voie orale (Indonésie) ; décoction de racine (Bolivie)

Maux buccaux dentaires

Abcès buccaux : solution aqueuse de la plante broyée en voie orale bue ou appliquée par voie topique. (Thaïlande)

Maux de dents : infusion de feuilles en voie orale (Porto Rico) ; solution de la plante avec du sel utilisée comme gargarisme (Malaisie)

Affection des oreilles

Maux d’oreilles : jus des feuilles mélangé avec de l’eau et de l’huile de moutarde (Mundas de Chhota Nagpur en Inde)

Troubles gatro-intestinaux :

Problèmes digestifs et intestinaux : infusion des parties aériennes, fruits compris (Asie du Sud-Est) ; Infusion de feuilles (Trinidad)

Maux d’estomac : décoction de parties aériennes (Guyana et au Surinam) ; macération de feuilles (Angola) ; Infusion de la palante (Malaisie)

Diarrhée : décocté de feuilles comme liquide de cuisson des aliments du malade (Congo)

Constipation : décoction de feuilles (Papouasie-Nouvelle-Guinée)

Parasite intestinaux : extrait de feuilles (Indonésie) ; infusion de parties aériennes (Kenya)

Affections hépatiques

Jaunisse inflammation hépatique : Infusion de parties aériennes (Nigeria) ; décoction de racines de Physalis angulata, d’uruca et d’açaï (Brésil)

Hépatite : infusion de racines (Pérou, Sulawesi)

Santé féminine

Accouchement : préparation à base de graines cuites de Physalis angulata et Phyllanthus amara administrée aux femmes pour faciliter le travail.

Infections post-partum : Infusion de feuilles (Pérou)

Remise en forme après accouchement : fruits mûrs en voie orale (Cameroun)

Affections rénales

Néphrite : infusion de feuilles en voie orale (Trinidad) ; Infusion de parties aériennes (Nigeria)

Maladie de Bright (insuffisance rénale chronique) : décoction de parties aériennes

Infections urinaires : Infusion de racine (Brésil)

Diurétique : infusion de feuilles (Pérou) ; décoction de la plante et des feuilles de Plantago major (Malaisie)

Affection des voies respiratoires

Asthme : Infusion de feuilles (Pérou)

Toux : poignée de feuilles de Physalis angulata en macération dans une bouteille d’eau. Un verre (adulte) ou 1/2 verre (enfant) est bu deux fois par jour (matin et soir) pour 3 jours (Burundi)

Grippe, bronchite, infections de la gorge et orchite : infusion de feuilles (Indonésie)

Maladies parasitaires

Paludisme : décoction tige feuillée (Bénin, Nigeria, Côte d’Ivoire, Amérique centrale et en Amérique du Sud)

Maladie du sommeil (trypanosomiase) : mélange de feuilles de Physalis angulata et Anchomanes difformis (Côte d’Ivoire)

Ophtalmie : lotion à base de feuilles

MST

Gonorrhée : infusion de partie aérienne en voie orale (Curaçao Jamaïque, Guatemala) ; décoction de la plante et des feuilles de Plantago major (Malaisie)

Troubles métaboliques :

Hypertension et diabète : décoction de racines (Malaisie, Philippines)
Stérilité : graines (îles Salomon)

Propriétés

Les parties aériennes de Physalis angulata contiennent plusieurs lactones stéroïdiques de type physaline et withanolide : physalines A–I, physaguline A–G, withangulatine A et withanolide T. Elles contiennent en outre plusieurs vitastéroïdes, comme la vamonolide. On a isolé un alcaloïde pyrrolidinique, la phygrine (bis-hygrine) des racines et des parties aériennes. Les recherches ont montré que les physalines B et F inhibaient la croissance de plusieurs types de cellules humaines de leucémie in vitro, et la physaline F a montré une cytotoxicité in vitro sur 5 autres lignées de cellules cancéreuses humaines. En outre, la physaline F a eu des effets antitumoraux chez les souris in vivo. In vitro, la withangulatine A s’est avérée être un inhibiteur de la topoïsomérase II et une cytotoxine. Il a été confirmé lors d’essais sur des rats et des souris que les vitanolides (isolés des parties aériennes) et un hyperoside (quercétine-3-O-galactoside, isolé des feuilles) avaient une activité anti-inflammatoire. Des extraits de Physalis angulata ont montré leur efficacité chez les humains contre la maladie africaine du sommeil (Trypanosoma brucei rhodesiense) ainsi que contre la maladie de Chagas (Trypanosoma cruzi). Ils ont également un effet inhibiteur contre plusieurs souches de Neisseria gonorrhoeae et des propriétés molluscicides (Biomphalaria tenagophila).

Cuture d’après les bases de données Prota et Prosea

Croissance et développement

En l’absence de stress, Physalis angulata peut atteindre 80–100 cm de haut avant la floraison, mais dans le cas contraire la floraison peut commencer lorsque les plantes atteignent 25–30 cm de haut. Il est allogame. Les plantes issues de graines peuvent commencer à fleurir au bout de 6 semaines, et les fruits sont mûrs 6 semaines plus tard.

Multiplication et plantation

Physalis angulata peut facilement se multiplier par graines. Un semis superficiel et des températures alternées, par ex. 10 heures à 21°C et 14 heures à 30°C, donnent les meilleurs résultats de germination.

Gestion

Les techniques culturales optimales ne sont pas décrites amis il est probable que les techniques de culture de Physalis peruviana puisse être appliquées :
Une fumure de base est appliqué à la plantation. La plupart des racines nourricières se trouvent près de la surface et la plantation doit être peu profonde et minimale. Le paillage améliore la croissance et le rendement des plantes, en augmentant la rétention d’humidité, en supprimant la croissance des mauvaises herbes et en empêchant le contact des fruits avec le sol. En saison sèche, l’irrigation est nécessaire.

Les plantes commencent à fructifier environ 3 mois après la plantation et la récolte peut se poursuivre jusqu’à ce que les gelées interfèrent (aux hautes latitudes), jusqu’à ce que les températures élevées suppriment la floraison ou jusqu’à ce que le stress hydrique impose la dormance (aux basses latitudes).

Sous les tropiques, les plantes peuvent être maintenues en production par des coupes sévères après avoir imposé la dormance, mais le rendement successifs diminue fortement et il est généralement plus économique de recommencer à zéro, en effectuant une rotation des champs.

Maladies et ravageurs

Physalis angulata est sensible à de nombreuses maladies fongiques et il est l’hôte de l’agent responsable de la gale bactérienne de la tomate Xanthomonas campestris pv. vesicatoria. Physalis angulata est l’hôte de virus que l’on trouve dans le tabac, la pomme de terre, le gombo, le piment, les haricots et plusieurs autres plantes cultivées, de même que du virus de la marbrure du physalis (PhyMV), ainsi que de plusieurs nématodes à galles (Meloidogyne spp.)

Rendement

Lors d’un essai en plein champ en Indonésie, le nombre maximum de fruits par plante était d’environ 130, et le nombre de graines par fruit de 130 au plus.

Traitement après récolte

Les fruits se conservent 3 mois si on les laisse dans leur calice à l’abri de l’humidité.

Production de semences Source : Kokopelli

Le processus de fermentation n’est absolument pas nécessaire pour les physalis. Les fruits mûrs sont récoltés, enlevés de leurs “lanternes” et mis dans le fond d’un mixer électrique avec de l’eau les recouvrant un peu. On actionne le mixer à faible vitesse afin de pulvériser le tout : les lames d’acier ne lèsent pas les petites semences qui sont dures et glissantes.

Les fruits pulvérisés sont versés dans un grand bol et on y ajoute beaucoup d’eau. On brasse énergiquement le tout et les bonnes semences tombent au fond du bol. On incline le bol pour vider délicatement l’eau dans laquelle surnagent les peaux et la pulpe des fruits. L’opération est répétée une ou deux fois jusqu’à ce que les semences soient totalement libérées de toute autre partie végétale. Elle sont de suite filtrées dans une passoire (à très fin maillage) et mises à sécher sur un tamis à très fines mailles ou bien sur un plat en verre ou en porcelaine.

Les semences de physalis ont une durée germinative moyenne de 2 ans. La capacité germinative est très amoindrie durant la troisième année. Leur germination est parfois erratique et le taux de germination peut être faible.

Les semences de Physalis ixocarpa et de Physalis philadelphica sont sujettes à la dormance juste durant la période suivant l’extraction.

Il semble que les semences de physalis germent plus facilement lorsque la température oscille entre 7°C et 13°C durant la nuit et oscille entre 22°C et 28°C durant la journée.

Un kilo de fruits de Physalis ixocarpa produit de 10 à 20 grammes de semences. Un gramme de semences de Physalis peruviana contient de 180 à 280 semences. Un gramme de semences de Physalis pubescens contient plus de 1000 semences.

Sources

Informations générales :

Ressources végétales de l’Afrique tropicale

Plant Resources of Tropical Africa

T.K. Lim, Physalis angulata, in Edible Medicinal and Non-Medicinal Plants, Volume 6, Fruits, Springer Science+Business Media Dordrecht 2013

African plants a Photo Guide

Etudes ethnopharmacologiques :

Base de données Prélude

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Elsa RENGIFO-SALGADO & Gabriel VARGAS-ARANA, Physalis angulata L. (Bolsa Mullaca) : A Review of its Traditional Uses, Chemistry and Pharmacology, 2013 Boletín Latinoamericano y del Caribe de Plantas Medicinales y Aromáticas 12 (5) : 431 - 445

Etudes pharmacologiques

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Bibliographie Prota

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Sources de l’illustration
Slamet Sutanti Budi Rahayu, 2001. Physalis L. In : van Valkenburg, J.L.C.H. & Bunyapraphatsara, N. (Editors). Plant Resources of South-East Asia No 12(2) : Medicinal and poisonous plants 2. Backhuys Publishers, Leiden, Netherlands. pp. 423–426.
Auteur(s)
F.S. Mairura, Kenya Tropical Soil Biology and Fertility Institute of CIAT, P.O. Box 30677, Nairobi, Kenya
Citation correcte de cet article
Mairura, F.S., 2008. Physalis angulata L. In : Schmelzer, G.H. & Gurib-Fakim, A. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Netherlands. Consulté le 12 novembre 2020.

Mis en ligne par La vie re-belle
 18/01/2021
 https://lavierebelle.org/physalis-angulata-agahago-umuhuhu

Plantes de l’Afrique des Grands Lacs

Description des plantes adventices et cultivées en Afrique de l’Est et présentation de leurs propriétés et de leurs usages traditionnels et potentiels

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