Leonotis nepetifolia (Igicumucumu, Oreille de lion, Wild dagga)

Plante à pompons bienfaitrice

Adventice cosmopolite, Igicumucumu est utilisée pour traiter un large éventail de pathologies aussi bien en Afrique qu’en Inde.

Leonotis nepetifolia (Igicumucumu, Oreille de lion, Wild dagga)

Plante à pompons bienfaitrice

Igicucumucumu

D’après la base de donnée Prélude qui recense les études ethnobotaniques africaines, cette plante porterait aussi d’autres noms kinyarwanda : elle serait appelée ainsi selon les régions : « Umusonga », « Ikimoso », « Igicumucumu », « Akanyamapfundo », « Umucumucumu ». Au Burundi voisin, on l’appelle en kirundi, langue sœur du kinyarwanda, « Umutongotongo » (Kirundi).

Cette plante adventice qui pousse de préférence dans des lieux secs et ensoleillés, sur le bord des chemins ou dans les champs à l’abandon, est cosmopolite. Elle est largement répandue dans toute l’Afrique tropicale et subtropicale.

Elle fait notamment partie des pharmacopées d’Afrique de l’Est : Sud-Kivu (Bushi) à l’est de la RDC, Ouganda, Kenya, Tanzanie, soudan, Ethiopie ; d’Afrique du Sud et des îles de l’océan indien : Madagascar, Maurice, Réunion, Seychelles ; d’Afrique centrale et de l’ouest : Côte d’Ivoire, Nigeria, République populaire Congo (Brazzaville), Tchad, Gabon, Cameroun.

On la retrouve dans le sous-continent indien, le Myanmar (ex-Birmanie) et la Malaisie. En Inde les praticiens de la médecine ayurvédique traditionnelle lui ont donné un nom spécifique « Granthiparni » différent de son nom hindi « Hejurchei ». Outre Atlantique sa présence est signalée dans les caraïbes et dans certaines région des USA (du sud des Appalaches à la Floride et du Texas à l’océan Atlantique).

Les botanistes l’ont baptisé « Leonotis nepetifolia ». Leonotis vient du grec leon qui signifie « lion » et « ôtos » qui veut dire oreille. Son nom Français « Oreille » ou « queue de Lion » reprend le même imaginaire. Sur l’île de la Réunion, la plante porte de jolis noms qui évoquent son apparence : « Pompon soldat, herbe gros bouton, grosse tête, monte au ciel, bouton, zèb gwo, bouton, monte en l’air, dacca, herbe chandelle, gros tête. Les Anglais l’appellent « Wild dagga » ou « Klip Dagga » ; en Jamaïque elle est appelée « bald bush » ou « lion’s ear ».

Voici cette belle cosmopolite qui comme le disent les Réunionnais « monte au ciel » ses « pompons » :

Leonotis nepetifolia juste à côté de notre maison à Nyamata Rwanda
(Photo JLG, Février 2019, libre de droits, sauf indications les images suivantes sont du même auteur)

Leonotis nepetifolia est une herbacée annuelle ou vivace de taille variable. Selon le sol et le climat, elle peut mesurer de cinquante centimètres à plus de deux mètres de hauteur.

Leonotis nepetifolia juste à côté de notre maison à Nyamata Rwanda
(Photo JLG, Février 2019, libre de droits)

Cette plante n’est pas ramifiée, elle développe une tige droite et quadrangulaire qui porte en étages des fleurs oranges et renferme un latex.

Ses feuilles qui sont opposées ont, selon certains, une forme d’oreille de lion d’où son nom botanique et certains de ses surnoms.

Son inflorescence est réunie en boule autour de la tige avec des fleurs de teinte orangée visible et recouvert d’un fin duvet, laissant la place à son fruit, une capsule montrant trois angles.

Ces boules caractéristiques ont inspiré les noms réunionnais « Pompon soldat, herbe gros bouton ».

Les fruits sont des nucules de 2 mm.

Juste après mon installation à Nyamata, « Igicumucumu » fut la première plante sauvage que j’ai transplantée dans notre jardin, sous le regard amusé des voisins qui se demandaient pourquoi, le « muzungu » (blanc) du quartier cultivait une plante qu’on trouve sur le bord des chemins et des friches. J’ignorais alors l’éventail de ses propriétés, mais j’aimais le port de cette plante avec ses pompons fleuris.

Je n’allais pas tarder à découvrir que les oiseaux l’apprécient également particulièrement car ses fleurs produisent un nectar qui attire aussi les abeilles et les papillons. Igicumucumu est donc aussi une intéressante plante mellifère.

Passereau à ailes dorées (Drepanorhynchus reichenowi) se nourrissant du nectar

Le nectar sucré est également apprécié par les enfants qui sucent la base des fleurs. [1]. Les fleurs comestibles sont parfois cuites avec des légumes feuilles [2, 3].

Des graines, pourrait être extrait une huile, qui ressemblerait à l’huile d’olive. (Cette allégation trouvée sur la toile est à vérifier, les sources qui la documenteraient font défaut).

Igicumucumu, fait partie de la famille des Lamiacées, une famille de plantes qui contiennent généralement des huiles essentielles aromatiques, dotées de propriétés notamment antiseptiques et dont les feuilles sont fréquemment utilisées en décoction ou infusion.

Parmi les plus connues au Rwanda on peut citer : « Umuravumba », le « Faux patchouli », et Umucucu, le « gros thym », deux plantes qui font partie de la pharmacie familiale traditionnelle locale ; ou encore la lavande, les menthes, la mélisse, les sauges, les basilics, le thym, le romarin, l’origan, les sarriettes, « l’herbe au chat » ou cataire.

Le lecteur curieux pourra lire avec intérêt l’article écrit par deux chercheurs indiens, S.M.Venkateshappa et K.P.Sreenath, consacré aux propriétés d’une dizaine de lamiacées : « Potential Medicinal Plants of Lamiaceae » publié par la revue American International Journal of Research in Formal, Applied & Natural Sciences de l’International Association of Scientific Innovation and Research (IASIR).

La revue des recherches phytopharmaceutiques montre que cette plante est :

- antispasmodique

- antinociceptive

- anti-inflammatoire

- antiarthritique

- hypoglycémiantes (antidiabétiques)

- antibactérienne

- anti-oxydante

- anthelminthique

- dépurative

- cicatrisante

- antispasmodique

- emménagogue

- narcotiques et relaxante.

Ces propriétés étayent nombre de ses usages traditionnels.

Pour les chercheurs indiens Reshmi Pushpan, et K Nishteswar, Harshitha Kumar auteurs de l’article « Ethno Medicinal Claims of Leonotis Nepetifolia (L.) R. Br : A Review », International Journal of Research in Ayurveda and Pharmacy, December 2012, www.ijrap.net, les propriétés de la plante justifient son utilisation dans la gestion et le contrôle :

- de la douleur

- de l’arthrite

- du diabète

- des affections dermatologiques

- de l’hypertension

- des affections inflammatoires

- de la cicatrisation des plaies.

Traditions médicinales indiennes

Photographie issue d’un site commercial : https://eternityinabox.com/shop/klip-dagga-pure-flower-petals-lions-ear-leonotis-nepetifolia/

En Inde, la plupart des usages ethnomédicinaux recourent soit à la fleur soit à l’inflorescence de la plante.

- La graine, la fleur et l’inflorescence (cendre et pâte) sont utilisées comme application externe pour les brûlures.

- L’application de pâte d’inflorescence mélangée à de l’huile d’arachide est utilisée pour la cicatrisation des plaies.

- La pâte de feuille est appliquée pour traiter l’eczéma.

- Les cendres de la plante entière mélangées à de l’huile de moutarde en application externe sont réputées soulager les douleurs mammaires pendant la période postnatale ainsi que les douleurs dues aux enflures partout dans le corps, y compris les douleurs articulaires.

- La décoction de 20 g du totum de la plante entière dans 50 ml d’eau et administrée une fois par jour pendant 3 jours soulage les douleurs articulaires.

- La décoction de la tige, des feuilles et des fleurs est administrée contre la jaunisse.

- La plante entière est prescrite pour réguler le cycle menstruel et la diarrhée.

- La pâte d’inflorescence frite dans du ghee est administrée pour traiter la toux.

- Les racines est indiquée pour traiter les vomissements chez les femmes enceintes.

Pour les chercheurs indiens Reshmi Pushpan, et K Nishteswar, Harshitha Kumar, l’analyse des usages traditionnels et de ses prpriétés montre que la plante pourrait permettre la composition d’excellents médicaments analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires après validation par des essais cliniques approfondis et l’évaluation contrôlées de son l’efficacité et son innocuité.

Traditions médicinales africaines

Photographie issu d’un site commercial : https://www.etsy.com/fr/listing/520341786/klip-dagga-feuille-coupe-et-tamisee

La revue des études ethnobotaniques menées en Afrique montre que la plante est utilisée aussi bien en application topique qu’en interne. Contrairement, aux préparations indiennes les préparations médicinales africaines sont plus souvent à base de feuilles. (voir le document pdf des usages ethnomédicinaux africains et indiens précisant les modes préparatoires de la plante ci-dessous :

En externe :

La plante est utilisée pour traiter les plaies et différentes maladies cutanées sous forme d’application locales (ces usages sont communs en Inde, en Asie du sud-est et en Afrique)

Elle est réputée avoir une grande efficacité pour traiter l’eczéma et les furoncles, les démangeaisons, les piqûres d’insecte, d’araignées. Elle est même utilisé pour les piqûres de scorpions), ainsi que pour les morsures de serpent.

En interne :

La plante entre dans le traitement de certaines infections respiratoires comme la bronchite, la pneumonie, la toux et les rhumes. Elle est alors indiquée préventivement et en traitement sous forme d’inhalation de l’infusion ou la décoction de la plante.

La plante est aussi utilisée comme antispasmodique. Cet usage est étayé par des études qui ont démontré ses vertus relaxantes du muscle lisse.

Ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires sont utilisées pour soulager diverses douleurs : maux de tête, douleurs articulaire, musculaires, dorsales, lombaires, intercostales...

Elle est également utilisées pour soigner les troubles de la menstruation, principalement les aménorrhées (absence, retard ou irrégularité des règles). Cet usage est également attesté chez les amérindiens.

Des guérisseurs préconisent la plante pour ses capacités sédatives et relaxantes, hypnotiques et apaisantes. Les fleurs et les feuilles séchées sont fumées afin d’apaiser les patients. Les feuilles séchées et les fleurs sont notamment fumées par les Hottentots d’Afrique du sud

Les feuilles séchées sont également utilisées comme infusion relaxante.

La recherche montre que l’infusion de la plante peut être utilisée pour aider les gens anxieux ou dépressif en raison de ses propriétés calmantes de cette plante amère et de sa capacité à réguler le taux de dopamine dans le cerveau.

D’aucuns considèrent la plante comme une des alternatives les plus efficaces du tabac et du cannabis. La principale alcaloïde active est la léonurine.

La plante est également utilisée pour :

- le traitement des fièvres

- la constipation et les flatulences

- la diarrhée et la dysenterie

- les vers intestinaux,

- les piqûres de fourmis, moustique, araignée, de scorpion, et les morsures de serpent.

- l’hypertension

- le diabète

Contre-indications :

Les recherches n’ont permis d’identifier aucune toxicité néfaste de la plante pour l’organisme. La plante s’est révélé sans danger même à hautes doses jusqu’à 3 000 mg / kg de poids corporel sur modèle animal. En l’absence d’études cliniques, les pratiques médicinales traditionnelles sont les seules références disponibles concernant les préparations, usages et posologies de la plante.

Composition phytochimique et propriétés pharmacologiques des substances identifiées

Les feuilles contiennent une huile essentielle et des alcaloïdes, de la léonurine (à la propriété relaxante) des phénols et des diterpènes ainsi que de la résine.

Selon Syed Imran, S. S. Suradkar and D. K. Koche, auteurs de l’étude publiée en 2012 « Phytochemical Analysis of Leonotis Nepetifolia (L.) R. Br., A Wild Medicinal Plant of Lamiaceae », la plante possède un niveau important d’alcaloïdes, de composés phénoliques, de flavonoïdes et de tanins.

L’analyse phytochimique préliminaire a montré la présence :

- d’alcaloïdes
- de phénols,
- de flavonoïdes,
- de tanins,
- de stéroïdes,
- de glycosides
- de saponines.

Tous ces produits chimiques ne sont pas extractibles par le même solvant.

- Les alcaloïdes, composés phénoliques, flavonoïdes et glycosides étaient présents dans l’extrait au chloroforme ;

- les tanins, stéroïdes et saponines ont été trouvés dans les extraits d’éther de pétrole ;

- des phénols, des flavonoïdes et des glycosides étaient présents dans l’extrait méthanolique ;

- des alcaloïdes, des composés phénoliques, des flavonoïdes et des saponines ont été trouvés dans des extraits aqueux

- les extraits à l’acétone ne présentaient que des stéroïdes.

Les auteurs concluent :

« La disponibilité de composés phytochimiques spécifiques dans la plante lui confère des propriétés médicinales spécifiques. La présence des composés phytochimiques de Leonotis nepetifolia peut être corrélée à son potentiel médicinal. » [...] « Cependant, précisent les chercheurs, il est essentiel d’isoler les fractions bioactives (de la plante) afin de pouvoir les utiliser ultérieurement dans la conception de médicaments spécifiques. »

Pour Sheila Mgole Maregesi et Al, auteurs de l’étude « Screening of some Tanzanian medicinal plants from Bunda district for antibacterial, antifungal and antiviral activities », l’extrait éthanolique de feuilles de Leonotis nepetifolia a montré une activité modérée contre le virus de la poliomyélite et le virus Coxsackie B2, tandis que l’extrait éthanolique de fruit a présenté une activité forte et modérée contre les virus Poliomyélite et Semliki Forest L 10 [5].

Activité anti-oxydante et anticancérigène

Selon Usharani Veerabadran & All qui ont publié l’étude intitulée « Evaluation of antioxidant potential of leaves of Leonotis nepetifolia and its inhibitory effect on MCF7 and Hep2 cancer cell lines », les feuilles de Leonotis nepetifolia auraient un potentiel significatif pour piéger les radicaux libres et endommager les cellules prolifératives en agissant contre les lignées de cellules cancéreuses du sein et du larynx. Selon les pairs qui ont évalué l’étude soumise à publication, cette « bonne étude » reste basique et il est nécessaire d’approfondir la recherche avec des outils plus perfectionné qui permettront de prouver l’activité anticancéreuse de la plante.

voir document pdf ci-dessous

Activité antidiabétique

Une étude de 2013, in vivo montre que les flavonoïdes et les alcaloïdes ont un effet hypoglycémiant puissant et que les extraits éthanoliques de plantes entières de Leonotis neptefolia à forte dose (500 mg / kg) présentent une activité antidiabétique significative par rapport aux extraits de plantes entières éthanoliques à faible dose (250 mg / kg) chez des rats dont le diabète a été induits par l’alloxane.

Activité anti-arthritique

Selon, Reshmi Pushpan & al.,« Evaluation of anti-arthritic potential of Leonotis nepetifolia (L.) R.Br. against Freund’s adjuvant induced arthritis » Journal of Ayurveda and Integrated Medical Sciences Sept-Oct 2017 Vol.2 Issue 5,

L’évaluation globale des données pharmacologiques a confirmé sur modèle animal l’effet bénéfique sur l’inflammation et l’inhibition de la périarthrite et de l’activité ostéogénique de deux préparations traditionnelles en voie orale : la décoction et l’extrait aqueux de plante entière. [Décoction : une partie de plante pour 16 parties d’eau et réduite au quart administrée sans la diluer ; extrait aqueux de la plante entière préparée avec de l’eau distillée juste avant l’administration(une partie de plante pour 16 parties d’eau. La dose du médicament a été calculée en extrapolant la dose thérapeutique humaine au rat. La dose humaine de décoction est de 50 ml par jour ; la dose d’extrait aqueux chez l’humain a été fixée à 1 000 mg / jour.

Voir document pdf ci-dessous :

Références

Références citées

[1] Facciola. S. Cornucopia II Kampong Publications, California. 1998. ISBN 0-9628087-2-5.

[2] Ruffo, C.K. : Birnie, A. & Tengnas, B. « Edible Wild Plants of Tanzania » Regional Land Management Unit ; Nairobi. 2002 ISBN 9966-896-60-0

[3] Mansfeld’s Database of Agricultural and Horticultural Plants. http://mansfeld.ipk-gatersleben.de/pls/htmldb_pgrc/f?p=185:3:4292127278597336

[4] Syed Imran, S. S. Suradkar and D. K. Koche, « Phytochemical Analysis of Leonotis Nepetifolia (L.) R. Br., A Wild Medicinal Plant of Lamiaceae », Bioscience Discovery 3(2) : 197-196, June 2012

[5] Sheila Mgole Maregesi, Luc Pietersb, Olipa David Ngassapaa, Sandra Apersb, Rita Vingerhoets, Paul Cosc, Dirk A. Vanden Berghec, Arnold J. Vlietinckb, « Screening of some Tanzanian medicinal plants from Bunda district for antibacterial, antifungal and antiviral activities », Journal of Ethnopharmacology 119 (2008) 58–66

[6] Usharani Veerabadran, Anuradha Venkatraman, Aroumougame Souprayane, Mathivanan Narayanasamy, Dhanalakshmi Perumal, Sagadevan Elumalai, Sindhu Sivalingam, Vadivelu Devaraj, & Arumugam Perumal, « Evaluation of antioxidant potential of leaves of Leonotis nepetifolia and its inhibitory effect on MCF7 and Hep2 cancer cell lines », Asian Pacific Journal of Tropical Disease. 3(2) ; 2013 April

Références du tableau des Usages ethnomédicinaux de Leonotis nepetifolia en Inde

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Autres références

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Mis en ligne par La vie re-belle
 10/03/2019
 http://lavierebelle.org/igicumucumu-bienfaits-d-une-plante-a-pompons

 Documents

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Plantes de l’Afrique des Grands Lacs

Description des plantes adventices et cultivées en Afrique de l’Est et présentation de leurs propriétés et de leurs usages traditionnels et potentiels

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