Plantes analgésiques et anti-inflammatoires

Tangawizi & Curcuma (Zingiber officinale) & (Curcuma longa)

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Gingembre et curcuma

Le gingembre et le curcuma appartiennent à la même famille des Zingibéracées. Ces deux plantes vivaces, produisent l’une et l’autre des rhizomes charnus ; Elles ont en notamment en commun de posséder de puissantes propriétés anti-inflammatoires. D’un point de vue médicinal, elles fonctionnent bien ensemble par la complémentarité de leur action et la démultiplication de leur potentiel lorsqu’elles sont associées. C’est pourquoi nous les traitons dans un même chapitre.

L’introduction de ces plantes est récente au Rwanda ; ni l’une ni l’autre n’ont de noms kinyarwanda spécifique : le gingembre, qu’on trouve dans la plupart des marchés citadin est appelé par son nom swahili « Tangawizi », français ou anglais « ginger » ; le curcuma, « Turmeric » en anglais, est en revanche rare et peu connu sinon par de rares personnes intéressées par la phytothérapie. Le curcuma peut toutefois être cultivé au Rwanda, comme en témoigne les plantes qui poussent dans notre jardin.

Pour s’épanouir, le curcuma comme le gingembre ont besoin d’un sol riche et bien humide.

Curcuma en fleur dans notre jardin
Photo JLG

Propriétés anti-inflammatoires et anti-nociceptives

Le gingembre a d’intéressantes propriétés anti-inflammatoires. Il est un excellent calmant pour les douleurs musculaires, ainsi que pour les douleurs articulaires et utérines. Il peut également être utilisé pour prévenir les migraines.

Le gingembre fonctionne seul, mais il améliore aussi l’effet des anti-inflammatoires médicamenteux et végétaux.

Le curcuma a pour vertu potentielle spécifique de diminuer l’inflammation, où qu’elle se situe. L’herbaliste, Christophe Bernard - dont nous recommandons le site : https://www.altheaprovence.com/ explique que les constituants du curcuma atteignent des zones de l’organisme où peu de substances parviennent à pénétrer. Ses composés actifs parviennent même à accéder, aux zones cérébrales qui sont protégées par la barrière hémato-encéphalique qui ne laissent passer que très peu de substances. C’est un « anti-inflammatoire systémique », c’est-à-dire qu’il agit dans tout le système pour calmer l’inflammation.

L’inconvénient est que pour avoir des effets significatifs le curcuma doit être pris en quantité importante qui sont peu commodes à gérer au quotidien. Mais ces quantités peuvent heureusement être réduites dès lors qu’il est associé à d’autres substances dont le gingembre qui vont potentialiser ses propriétés. [1, 2]

En phytothérapie, l’association gingembre, curcuma, poivre et lait (ou une autre matière grasse) est l’une des préparations anti-inflammatoires les plus puissantes et intéressante à utiliser. Le lait (corps gras) facilite l’extraction des principes anti-inflammatoire des autres ingrédients, dont l’association synergique potentialise et décuplent les propriétés de chacun.

Christophe Bernard conseille les proportions suivantes :

- Curcuma : 9 proportions
+ Gingembre : 5 proportions
+ Poivre : 1 proportion.
+ Lait ou ou autre matière grasse

Nous aborderons la question des posologies après avoir passé en revue les usages traditionnels du gingembre et du curcuma et les résultats des recherches pharmacologiques sur les propriétés du gingembre et du curcuma.

Préparations analgésiques traditionnelles africaines à base de curcuma

Migraines et maux de tête

Sur l’île de La Réunion on conseille de boire une décoction de feuilles curcuma pour soulager les migraines. [3]

Sur l’île voisine de Rodrigue on conseille de boire le jus de rhizome broyé mélangé à du lait chaud le soir contre les maux de tête. [4]

Curieusement aucune étude ethnobotanique africaine compilée par la base de données prélude ne mentionne l’usage anti-inflammatoire du Curcuma alors que ses propriétés anti-inflammatoires sont réputées dans d’autres pharmacopées traditionnelles notamment indienne et chinoises qui utilisent le curcuma depuis très longtemps pour sa faculté à contrer les états inflammatoires et que ces propriétés sont validées par de nombreux travaux de recherche.

Résultats de recherches sur les propriétés analgésique et anti-inflammatoires du curcuma

Extraits de la revue des recherches publiée sur le site https://www.passeportsante.net/

Ulcères gastroduodénaux

Les études in vitro et sur des animaux indiquent que le curcuma a des effets protecteurs sur la muqueuse gastrique et qu’il peut détruire ou inhiber la bactérie Helicobacter pylori, responsable de la plupart des ulcères gastriques et duodénaux [6, 7 ; 8]. D’un point de vue clinique, les études sont rares et leurs résultats encore peu concluants [9, 10, 11]. Toutefois, dans l’une d’entre elles, réalisée sans placebo, le taux de guérison a été de 75 % avec des doses de 3 g de curcuma par jour durant 12 semaines [9].

Maladies inflammatoires chroniques

En Inde et en Chine, on utilise le curcuma depuis très longtemps pour ses propriétés à contrer l’inflammation. Des essais in vitro et sur des animaux ont donné des résultats positifs pour le traitement de la colite ulcéreuse, de l’arthrite rhumatoïde et de la pancréatite [12, 13,14]. Chez l’humain, les données sont encore parcellaires et il faudra attendre les résultats de plusieurs essais cliniques en cours pour se faire une idée plus exacte de son efficacité.

Arthrite

Comparée à des anti-inflammatoires classiques, la curcumine (1 200 mg par jour) s’est montrée aussi efficace que la phénylbutazone dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde11. Quant au curcuma, des doses de 2 g par jour pendant 6 semaines ont produit des effets comparables à l’ibuprofène (800 mg par jour) sur des personnes souffrant d’arthrose [15]. De bons résultats ont aussi été obtenus avec de la curcumine (200 mg par jour pendant 8 mois) couplée à de la phosphatidylcholine (Meriva®) afin d’améliorer son absorption par l’organisme [16].

Maladies inflammatoires des intestins.

Un extrait normalisé de curcuma a été utilisé avec succès chez des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable [17]. Les 2 doses testées, équivalentes à 72 mg et 144 mg de curcumine par jour, ont permis de réduire les symptômes et d’améliorer le confort des malades. Il est à noter qu’un essai de plus grande envergure est en cours aux États-Unis [18].

Dans une autre étude avec des patients atteints de colite ulcéreuse, la curcumine à raison de 1 g 2 fois par jour, en plus du traitement habituel (sulfasalazine ou mézalamine), a limité le nombre de crises aiguës de la maladie pendant les 6 mois qu’a duré le traitement [19]. Les manifestations cliniques ont également régressé. Ces résultats confirment ceux obtenus au cours d’un essai préliminaire qui avait également montré des effets de la curcumine sur la maladie de Crohn [20].

En 2011, une revue [21] a analysé l’efficacité du curcuma (360 mg 2 à 3 fois par jour pendant 3 jours) sur les maladies inflammatoires intestinales, en combinaison avec les traitements standard. Il apparaît que cette combinaison curcuma-traitement standard réduit significativement les symptômes et les marqueurs de l’inflammation (par exemple la protéine C-réactive). Cependant, les effets du curcuma seul ne sont pas connus et le nombre limité de participants ne permet pas de tirer des conclusions définitives.

Par ailleurs, le curcuma et la curcumine ont donné des résultats encourageants pour le traitement des d’œdèmes post-opératoires 90 et de certaines inflammations de l’oeil [23, 24].

Troubles digestifs

La Commission E et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l’efficacité des rhizomes du curcuma pour traiter la dyspepsie, c’est-à-dire des troubles digestifs, comme les maux d’estomac, les nausées, la perte d’appétit ou les sensations de lourdeur. Au cours d’un essai clinique, le curcuma, à raison de 250 mg 4 fois par jour, a été nettement plus efficace qu’un placebo pour soulager les problèmes digestifs des participants [25].

Le curcuma est aussi utilisé pour améliorer les fonctions biliaires, qui sont souvent une des causes de la dyspepsie. Une préparation à base de chélidoine et de curcuma a été utilisée avec un certain succès sur des personnes souffrant de douleurs abdominales dans la région du foie [26]. La faible qualité méthodologique de cet essai et le fait que la chélidoine est aussi une plante qui stimule la vésicule biliaire rendent ces résultats difficiles à interpréter.

Posologie :

Concernant la posologie du curcuma, nous nous référons aux conseils de Christophe Bernard dans son article "Curcuma (Curcuma longa), puissant anti-inflammatoire et antioxydant"

Le curcuma peut être pris sous forme de rhizome frais, de poudre, ou d’extrait de curcumine mais dans ce dernier cas, si le composé actif le plus étudié est concentré, on perd le bénéfice des synergies probable des autres composés de la plante.

En prévention

Le rhizome frais peut être utilisé râpé et ajouté à l’alimentation ou passé à l’extracteur de jus. En revanche, le rhizome frais contenant 80 % d’eau, les composés actifs sont très dilué, et il n’est pas conseillé d’y recourir en cas de situation inflammatoire aiguë.

Il n’y a pas de consensus concernant le dosage du curcuma en matière de prévention. On peut simplement :

- intégrer l’épice à l’alimentation ;

- intégrer l’extrait de rhizome à des jus ;

- boire régulièrement des « chai » à base de thé + gingembre, curcuma, poivre et lait de vache ou de crème de coco et de miel.

- boire une infusion gingembre, curcuma, poivre à laquelle on ajoute un demi citron pressé et du miel.

En curatif

Christophe Bernard signale qu’en condition aiguë, « le curcuma en poudre fonctionne bien mais les doses à prendre sont souvent importantes. […] Certains experts en médecine Ayurvédique, comme K.P. Khalsa aux États-Unis, recommandent parfois jusqu’à 30 g par jour. En moyenne, 12 g par jour seraient efficace pour une condition aiguë, soit une cuillère à café bien remplie, c’est-à-dire environ 4 g, 2 à 3 fois par jour.

Avec le mélange de 9 proportions de curcuma, 5 proportions de gingembre et 1 proportion de poivre avec une matière grasse, la dose efficace se situe entre les 6 à 8 g par jour. Donc des doses efficaces plus basses, environ la moitié de la dose précédente. »

Pour traiter un problème chronique, Christophe Bernard rappelle qu’« il faut prendre le curcuma sur le long terme, plusieurs semaines, puis lorsque l’inflammation baisse, on peut parfois faire une pause et reprendre lorsqu’on voit que l’inflammation revient. Mais dans l’ensemble on parle de prise tous les jours au long terme.

Précautions d’emploi :

Éviter d’ajouter du poivre et limiter l’ajout de gingembre en cas d’inflammation digestive.

Ne pas est consommer de curcuma en cas de problème d’obstruction biliaire ;
Faire attention et prendre l’avis d’un médecin en cas de traitement anticoagulant, car le curcuma peut interagir avec le traitement.

Mangifera indica - Umwembe

Kinyarwanda : Umwembe. Swahili : Mwembe, Français : Manguier. Anglais : Mango. Hindi : amb, mamidi, am, aam, marinamara, cutam Sanskrit : Amra chuta

Les feuilles et surtout l’écorce du manguier renferment des composés phénoliques dont des tanins.

Parmi les dérivés phénoliques que l’on trouve dans la feuille de manguier, on note l’abondance d’un pigment jaune (le jaune indien), la mangiférine. La mangiférine est une xanthone ; les xanthones sont des substances au potentiel thérapeutique inexploité : inhibiteur de la monoaminoxydase, stimulant du système nerveux central, antibactérien et fungicides, interagissant dans la réaction inflammatoire.

1. Fruits – 2. Différentes génération de feuilles – 3. Écorce du tronc
2 et 3 photos JLG

En Afrique l’usage médicinal des différentes parties du manguier est courante. La base de donnée « Prélude » à identifié 154 références d’études ethnobotaniques répertoriant son usage.

En Inde, ou le l’arbre est appelé « amra chuta » en Sanskrit, « amb » ou « mamidi », « aam », « marinamara », « cutam » en Hindi, le manguier est sacralisé. Les feuilles servent d’offrande aux divinités notamment lors des fêtes du nouvel an Marathi « Gaudi Padwa » ainsi que lors des cérémonies de mariage d’où un de ses noms Kalpavraksha. Comme en Afrique toutes les parties de la plante racines, feuilles, fleurs et fruits sont une large gamme de symptômes.

Validation scientifiques des usages traditionnels

Des expériences en laboratoires ont montré que l’extrait aqueux de poudre d’écorce est anti-inflammatoire, analgésique et hypoglycémique. L’effet observé suit l’augmentation de la dose d’extrait absorbé (entre 50 et 800 mg /kg dans une étude Indienne).

Cela corrobore l’utilisation traditionnelle de l’écorce de manguier dans les phénomènes douloureux d’origine inflammatoire comme ceux liés aux rhumatismes articulaires par exemple) et pour contrôler le diabète de type 2.

La décoction d’écorce de manguier qui contient beaucoup de tanin est très astringente. Le décocté dans de l’eau d’un morceau d’écorce bien nettoyée de 10 cm par 10 cm qu’on a fait bouillir dans un litre d’eau pendant dix 10 minutes permet d’obtenir un liquide utile pour laver les plaies, les brûlures et contrôler les infections.

À cuba on trouve un médicament appelé « Vimang » qui est un extrait aqueux d’écorce de manguier est couramment utilisé. Une étude chilienne de 2001 a confirmé le pouvoir anti-inflammatoire et antalgique de cet extrait dont la dose moyenne efficace est de 54mg /kg.

Préparation analgésiques et anti-inflammatoires traditionnelles

Maux de tête et migraines

En Ouganda les maux de tête, sont apaisées par des remèdes essentiellement préparés sous forme d’extraits macérés ou en décoction dans de l’eau administrés par voie orale : les feuilles sont le plus couramment utilisées, mais les racines et les l’écorce des tiges le sont également. [4]

En Côte d’Ivoire, on prépare une décoction d’écorces de tige, rameau, et tronc de Mangifera indica, décoction qui est bue et avec laquelle on se lave.

Au Sénégal, les feuilles tendre de Mangifera indica mélangée à du kola blanc sont indiquées en voie orale pour soulager les migraines ainsi que pour diminuer les douleurs de la dysenterie [2]

À Madagascar, manger de la mangue est recommandé en cas de maux de tête. [3]

En RDC, Mangifera indica est l’un des ingrédients d’une préparation indiquée en cas de différence de température au niveau du corps accompagnée de céphalées (wumba) : Pour cela on fait bouillir avec beaucoup d’eau, le mélange des feuilles de Boerhavia diffusa, de Sapium cornutum, de Lippia multiflora, de Pentaclethra eetveldeana, de Hymenocardia acida, de l’Ocimum gratissimum, d’Annona senegalensis, de Bridelia ferruginea, de Millettia eetveldeana et de Mangifera indica, Cymbopogon densiflorus, Steganotaenia araliacea.

La préparation est appliquée en bain de vapeur une seule fois (Il est recommandé de ne pas répéter le bain de vapeur à cause de la déshydratation). Une fois le bain refroidi, on filtre une partie de la préparation administrée en lavement à raison d’1 verre par jour. Avec l’autre partie du mélange encore tiède, laver le corps entier (bain total), 2 fois par jour et faire le lavement comme indiqué ci-haut. [1]

Douleurs articulaires et rhumatismales

En RDC, la décoction ou la macération dans de l’eau de l’écorce fraîche du tronc ou du mélange d’écorces de tige, rameau, tronc est préconisée en bain de siège et en lavement (2 à 3 poires par jour) [6]

Au Congo-Brazzaville, on préconise de laver le corps avec une décoction dans 5 à 10 litres d’eau de feuilles triturées de de Mangifera indica, Bidens pilosa, Manihot esculenta, Senna occidentalis, écorces de Erythrophleum ivorense. [7]

Mangifera indica entre également dans la réalisation de préparations pour apaiser les douleurs articulaires et rhumatismales

En RDC on préconise pour soulager les rhumatismes d’utiliser la macération de feuilles pilées en bain de siège et lavement.

Mangifera indica est également l’un des ingrédients d’une préparation réputée soulager les douleurs articulaires : pour cela on pile et fait bouillir dans 6 bouteilles d’eau le mélange de racines de Securidaca longipedunculata , d’Aframomum alboviolaceum, des graines de Cyperus articulatus, de feuilles de Cajanus cajan, des écorces de Millettia eetveldeana, des feuilles de Gossypium barbadense, des écorces ou des graines de Xylopia aethiopica, des écorces de Mangifera indica, des racines de Sarcocephalus latifolius, Cymbopogon densiflorus, Lippia multiflora, des racines d’Annona senegalensis, de Pentadiplandra brazzeana et des écorces de tronc de Croton mubango ; prélever 2 bouteilles de la solution, filtrer et boire 1/3 de verre bambou, 3 fois par jour. Garder le reste dans la marmite et réchauffer pour frictionner les membres le matin et le soir.

Au Congo-Brazzaville, on lave le corps avec une décoction dans 5 à 10 litres d’eau de feuilles triturées de Bidens pilosa de Manihot esculenta de Senna occidentalis, d’écorces de Erythrophleum ivorense de Mangifera indica

Douleurs lombaires et lombalgie

En RDC, la macération d’écorces tige, rameau, tronc de Mangifera pilés est indiquée en lavement (Kisangani et province de l’Équateur) [6, 9].

Le macéré d’écorce fraîche du tronc est également indiqué en voie orale ou par voie anale (2 à 3 poires par jour). La décoction d’écorces tige, rameau, tronc dans de l’eau est également administrée en lavement [8]

Sciatique

Dans la Province du Bas-Congo, pour soulager les douleurs de la Sciatique on faite bouillir ensemble les plantes suivantes : Cyperus articulatus, Millettia eetveldeana (racines), Annona senegalensis (racines), Sarcocephalus latifolius (racines), Mangifera indica (écorces de tronc), Securidaca longipedunculata, Pentadiplandra brazzeana et Hallea stipulosa (écorces de tronc) ; le décocté filtré et administré en lavement à raison d’un verre, une fois par jour. [1]

Règles abondantes et douloureuses

Griller puis broyer ensemble avec Monodora angolensis (graines) Pterocarpus angolensis (poudre rouge) et l’argile blanche, le mélange des écorces de Hymenocardia acida, de Mangifera indica (écorces) et de Caloncoba welwitschii. Manger 1 cuillérée à café de la poudre obtenue avec un peu d’eau, 2 fois par jour. [1]

Maux dentaires

Au Cameroun on pratique le bain de bouche de décoction d’écorces et des tiges ou le bain de vapeur de la bouche avec la décoction de tige. [16]

En Sierra Leone, le jus d’écorces de tiges bouillies est gardé en bouche. [12]

À l’est de la Tanzanie la décoction d’écorces tiges est indiquée en gargarisme. [13]

En cas de gingivite, on pratique le bain de bouche de décoction d’écorces tiges, rameau, tronc, en République populaire du Congo (Brazzaville) [21]

En RDC (Kisangani), on recommande également la décoction dans de l’eau d’écorce tige, rameau, tronc de Mangifera en bain de bouche en cas de caries. [9]

Au Burkina Faso, on applique localement l’écorce, la tige, rameau et tronc raclé, pilé, et mélangé à du sel. [11]

Le bain de bouche de décoction de l’écorce est pratiqué à Madagascar (région du Nord) [14] en République populaire du Congo (Brazzaville) [7] et au Cameroun [17]

Le bain de bouche de décoction de feuilles est utilisé au Cameroun [15], au Sénégal (région de Nguekokh) [18] et au Gabon [20]

Au Cameroun la poudre d’écorces de Mangifera indica e administrée en application locale en cas de caries. [17]

Mangifera indica entre également dans la composition de préparations :

En République centrafricaine, pour soulager les maux dentaires associés à des douleurs diffuses, on pratique le bain de bouche, avec une décoction dans de l’eau d’un mélange d’écorce de Mangifera indica, Albizia coriaria , Alchornea cordifolia, Berlinia grandifolia, Ekebergia senegalensis, Ficus capensis. [10]

Au Cameroun, la décoction d’écorces des tiges de Mangifera indica et de jeunes feuilles de Alchornea cordifolia est prise bain de vapeur de la bouche. [16]

Au Gabon, on fait des bains de bouche avec la décoction d’écorces de Swartzia fistuloides, mélangées avec les écorces du manguier (Mangifera indica) (recette Baghama) [17]

Senna ou Cassia occidentalis - Umuyoka

Senna ou Cassia occidentalis est appelé « Umwicanzoka » ou « Umuyoka » en Kinyarwanda ; Umuyokayoka en Kirundi ; « Faux Kinkeliba » ou « Café nègre » en Français ; « Septicweed, Coffee senna, Coffeeweed, Mogdad coffee, Negro-coffee, Senna coffee, Stephanie coffee, Stinkingweed, Styptic weed » en Anglais. Les noms « café nègre », « Coffeeweed », « Mogdad coffee »… viennent du fait que les graines torréfiées de la plantes permettent de préparer un succédané de café.

Dans plusieurs pharmacopées africaines, cette plante facilement accessible jouit d’une grande renommée du fait des nombreuses vertus d’antidouleur, anti-inflammatoire, antipyrétique, anti-asthmatique, vermifuge, fortifiant... qu’on lui prête et de l’accessibilité de la plante. La base de donnée « Prélude » à identifié 191 références d’études ethnobotanique répertoriant son usage.

Préparations traditionnelles

Douleurs générales

La poudre de feuilles et de racines Cassia occidentalis, est indiquée comme analgésique en application locale au Nigeria. [1]

Dans la zone caribéenne un bain dans de l’eau contenant des graines écrasées est prescrit pour soulager les douleurs générales. [2]

Maux de tête

On applique les feuilles en compresse sur la tête en cas de migraine au Sénégal [3] et dans d’autres pays africain [4] et dans la zone caribéenne. [2]

À l’est de la Tanzanie on préconise la prise orale d’une décoction de racine dans de l’eau contre les maux de tête [5] et en Angola celle d’une infusion de feuilles en cas de céphalalgie et leucorrhée. [6]

En République Centrafricaine, on administre en instillation oculaires l’extrait de feuilles d’un mélange partiel de Aframomum cuspidatum, Aspilia africana, Cussonia arborea, Cymbopogon giganteus, Solanum lycopersicum, d’écorces de Swartzia madagascariensis, de racines de Cassia occidentalis [7]

Au Mali, la décoction de tiges feuillées est indiquée en inhalations et lotions pour soulager les céphalées [8]

En Sierra Leone l’expression du jus de la racine pelée et de la plante pilée plante à laquelle on ajoute du poivre noir, est instillé dans les narines. [9]

Douleurs articulaires et rhumatismales

Usage externe

On fait des cataplasmes sur les membres rhumatisants avec les feuilles pilées au Nigeria [10] avec les feuilles chauffées, en RDC [11], et au Burundi [12] ; avec la plante entière au Sénégal [13] ; avec des feuilles chauffées à l’étuvée et enduites d’huile de palme apposée encore chaude au Gabon. [14]

En usage externe, la décoction et l’alcoolature de racine est utile en friction pour soulager les douleurs rhumatismales.

À la Réunion, on procède à des frictions avec une macération de graines de Cassia occidentalis, clous de girofle Syzygium aromaticum, racines de Brunfelsia hopeana [15]

En République populaire du Congo-Brazzaville, on lave le corps avec une décoction dans 5 à 10 litres d’eau, de feuilles triturées de Bidens pilosa de Manihot esculenta de Senna occidentalis, écorces de Erythrophleum ivorense de Mangifera indica. [16]

Usage interne

Au Sénégal, pour soulager les douleurs articulaires, on boit une préparation réalisée avec des racines de Securinega virosa de Cassia occidentalis de Capparis tomentosa de Anogeissus leicorpa de Waltheria indica de Boscia senegalensis de Mormordica charantia, poudre, cuisson, VO. [13]

Sur les hauts-plateaux de Madagascar, on boit une infusion de feuilles [17]

Douleurs abdominales

En Ouganda, les douleurs abdominales et colique, sont apaisées par des remèdes essentiellement préparés sous forme d’extraits ou en décoction dans de l’eau administré par voie orale : les feuilles sont le plus couramment utilisées, mais les racines et les tiges le sont également. [18]

Sur l’Île Rodrigues, on soigne les douleurs à l’estomac, avec l’infusion de racines prise en voie orale.

Au Ghana on utilise la décoction de feuilles pour le même symptôme.

Précautions d’emploi et toxicologie

L’usage externe de Cassia occidentalis ne pose aucun risque. En revanche, l’usage interne est à surveiller. Il ne faut pas utiliser la plante de façon prolongée car la plante a une toxicité non négligeable.

Elle ne doit pas être consommée par voie interne par les femmes enceintes car elle est abortive. Cet usage est déconseillé, aux jeunes enfants et aux personnes âgées.

Allium cepa - Intunguru

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Kinyarwanda : Intunguru. Français : Oignon. Anglais : Onion

L’oignon a des propriétés médicinales antibactériennes, anti-inflammatoires, analgésique.

Il peut être mangé pour aider à réduire la douleur, l’inflammation, augmenter la circulation sanguine soulager l’angine de poitrine, le rhume la grippe, et les toux persistantes.

Des recherches sur des souris vivo ont démontré l’existence de propriété analgésique significative du jus d’oignon frais dont l’effet a été similaire à celui de la morphine (5 kg / kg). Le jus d’oignon frais a également montré de meilleurs résultats que le traitement standard avec le « diclofénac ». [1].

L’effet anti-inflammatoire d’un extrait aqueux de feuilles vertes d’oignon a également été étudié chez la souris. L’inhibition de l’inflammation dépendait de la dose administrée et du développement de l’œdème traité.

Les propriétés anti-inflammatoires des extraits d’oignon sont liées, du moins en partie, à l’inhibition de l’afflux de cellules inflammatoires par les thiosulfinates et les cépaènes (H5). De plus, l’ajoene a inhibé les récepteurs de la douleur au niveau de la racine dorsale de la moelle épinière, entraînant ainsi une inhibition de la transmission du signal de la douleur [11].

Contre-indication et effets indésirables :

Aucun risque pour la santé ni effet secondaire ne sont connus avec l’administration appropriée des doses thérapeutiques désignées. La consommation de grandes quantités peut conduire à se plaindre de l’estomac. Des contacts fréquents avec l’oignon entraînent rarement des réactions allergiques (eczéma des mains).

Dosage : 50 g d’oignon frais ou 20 g d’oignon séché et 10-20 ml de jus de bulbe.

Préparations analgésiques et anti-inflammatoires traditionnelles

Maux de tête

Au Nigeria, le bulbe de Allium cepa est mangé régulièrement pour prévenir les maux de tête [2, 5]

En Angola, pour soulager la céphalgie, on pile les racines et le tubercule qui sont appliquée localement en frictions. [3]

Douleur de poitrine

En Angola, l’oignon est appliqué en cataplasme sur la poitrine. [2]

Douleurs articulaires et rhumatismales

Au Nigeria, le bulbe de Allium cepa est mangé régulièrement pour prévenir les rhumatismes tête [2, 5]

En Angola, l’écorce pilée est appliquée en friction. [2]

Au Congo-Brazzaville, la décoction de feuilles de Bidens pilosa, bulbes de Allium cepa de Allium sativum. 100 ml., trois fois par jour. [4]
Au Cameroun, on recommande de boire un verre par jour de la préparation suivante : fermentation de 20 bulbes de Allium cepa dans 2 litre de vin de palme durant 5 jours, filtrer + 1/2 l. de miel. [6]

Douleurs lombaires et lombalgies

Au Cameroun, on recommande de boire à volonté la préparation suivante : macération de 10 bulbes de Allium cepa durant 1 semaine + miel. Filtrer. [6]

Douleurs ou maladies du squelette

En RDC on utilise les feuilles, parties aériennes, parties souterraines de Allium cepa sous forme de décoction, pâtes, cendres , organe entier, en voie orale, scarification ou friction [7]

Maux d’oreille

Au Niger on applique des compresses d’oignons grillés pour les maux aux oreilles [8]

Au Maroc on applique en cataplasmes le oignons triturés dans du beurre chaud. [9]

Sur l’île Maurice, le jus réchauffé est instillé dans l’oreille [10]

Acmella caulirhiza ou Acmella oleracea

Acmella caulirhiza & Acmella oleracea - Ubushwima 

Les genres Spilanthes et Acmella sont très importants dans de nombreuses médecines traditionnelles de la planète. en Afrique, on a répertorié une soixantaine de pathologies soulagées par ces Astéracées. En kinyarwanda, ces deux plantes sont appelées « Ubushwima », « Ishenyaguzi », ou « Muriro ». En Kirundi, elles sont appelées ishwemu. En Français, on les appellent « Brède mafane » ou « Cresson de Para », en anglais « Toothache plan »t ou « para-cress »

Elles sont notamment utilisées pour soigner :

- les pathologies de la bouche et de la gorge telles que les maux de dents, les infections et les caries dentaires, les maux de gorge, les aphtes, la paralysie de la langue, les gencives saignantes, la stomatite et les gencivites et comme sialogogue.

- d’autres pathologies douloureuses telles que les maux de tête, les douleurs musculaires, les rhumatismes et comme anesthésique en applications locales.

- les refroidissements, les fièvres et les toux.

- les pathologies gastro-intestinales telles que les maux de ventre, la dysenterie, les gastrites, les maladies intestinales, les diarrhées, les troubles du foie. Comme tonique durant la jaunisse et comme émétique pour la constipation.

- comme antiseptique pour les brûlures, les blessures, les furoncles. Pour dissoudre les calculs rénaux.

- pour leur qualités anti-infectieuse, anti-bactérienne, anti-fongique, anti-virale. Pour traiter la pneumonie et la tuberculose.

- comme tonique.

Certaines espèces des genres Spilanthes et Acmella possèdent une activité fortement antioxidante, anti-ulcéreuse, anti-cancérigène et anti-mutagénique.

De nombreuses études pharmacologiques ont validé les connaissances médicinales traditionnelles quant à l’activité antipaludique, antipyrétique, diurétique, aphrodisiaque, anti-inflammatoire, anti- herpès, anti-bactériennes, etc. de ces espèces :

L’analyse chimique des capitules d’acmela caulirhiza montrent qu’elles contiennent jusqu’à 1,25% de spilanthol, un alcaloïde antiseptique également identifié chez d’autres asteracés : Heliopsis longipes, Acmella paniculata et Wedelia parviceps.

Selon les pharmacologues, ces amides peuvent inhiber directement les agents pathogènes bactériens, et procurer un soulagement localisé de la douleur.

In vitro, l’extrait d’Acmella caulirhiza réduit l’activité de la cyclooxygénase de 76 % . Cet effet anti-inflammatoire explique au moins en partie l’effet analgésique documenté des amides et leur utilisation dans le traitement traditionnel du rhumatisme.

Préparations traditionnelles

Douleurs dentaires

On préconise, l’application locale : de pulpe de feuilles au Burundi [1] ; de fleurs de Acmella caulirhiza en Éthiopie [2] ; de racines pilées entre les dents en Éthiopie [3] ; de toute la plante de Spilanthes mauritiana écrasées sur la dent malade au Kenya [4]

On conseille également de mâcher : les fleurs ou bourgeons floraux au Kenya, en Ouganda [5], Tanzanie [6], Éthiopie [7] et Guinée Conakry [8] ; les feuilles au Kenya [9] ; les feuilles, racines, bourgeons floraux au Kenya [10] ou encore toute la plante au Kenya [11, 12]

Au Kenya, Ouganda, Tanzanie, on avale aussi le jus de racines qui ont été mâchées. [13]

Au Burundi on frictionne les dents cariées avec le jus feuilles. On frictionne les gencives avec les tiges feuillées ramollies à la chaleur du feu, en cas de gingivite. On procède également dans ce cas à des bains de bouche de décoction de tiges feuillées. [14]

Au Rwanda on mâche les fleurs, on frictionne les gencives avec ce jus dont on garde les restes assez longtemps en bouche pour calmer les douleurs dentaires. [15]

Douleurs articulaires et rhumatismales

Au Burundi, on applique la décoction de tiges feuillées sur les zones rhumatisantes. [16]

Au Rwanda on applique la plante entière pilée pour soulager l’ostéite. [17]

L’ostéite est une inflammation du tissu osseux, causée le plus souvent par une infection bactérienne, causée par une ou plusieurs bactéries mais qui ne concerne pas l’articulation. Elle peut être aiguë ou chronique. On parlait autrefois de « carie des os ».

La porte d’entrée de la bactérie peut être une fracture ouverte, mais aussi des infections de la peau (furoncle - anthrax - impétigo) voire des maladies infectieuses plus banales telles que l’angine.

Parmi les bactéries fréquemment responsables de l’ostéite, on trouve le Staphylocoque doré (cette ostéite est aussi appelée ostéomyélite) et l’Escherichia coli pyocyanique

Les symptômes initiaux sont les suivants : Syndrome infectieux : Fièvre 39° - 40°, Frissons (bactériémie), Céphalées ; Douleurs : vives, localisées, pulsatiles ;

À Mayotte la plante est employée pour soulager les douleurs au niveau des articulations après l’accouchement ou le douleurs articulaires chez les vieilles femmes.

On indique en soin préventif après l’allaitement, une tisane de la plante à boire trois fois par jour (matin, midi, après-midi).

En soin curatif on recommande de boire une tisane réalisée avec les bourgeons de l’arbre du voyageur (Ravenala madagascariensis) et un vieux pied jauni d’Acmella oleacera, durant 7 jours, et de prendre ensuite un soin préventif. [18]

Entada Abyssinica - Umusange

Kinyarwanda : Umusange, Umusangasange. Anglais : Abyssinia entada, Tree entanda

Différentes parties feuilles, racines de cet arbuste légumineux, sont entre autre utilisées pour soigner la lombalgie, les maux de tête et les douleurs générales (ifumbi).

Différentes études attestent des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, anti-oxydantes, antibactériennes, toniques

Utilisations traditionnelles

Douleurs généralisées

Au Rwanda et au Burundi on utilise les racines pour soulager les douleurs généralisées [1]

Maux de tête

En Angola pour soulager les céphalées on préconise le pilât de racines, macérées dan un litre d’eau durant une nuit. On procède à un lavement par voie anale avec un demi-litre et on administre un bain de vapeur avec l’autre demi-litre. [2]

Au Burundi, différentes modalités d’usage de la plante sont réputées soulager les maux de tête :

- le jus de racines est administré en instillation auriculaire et nasale
- la décoction de feuilles en bain de vapeur
- la fumée d’écorces tige, rameau, tronc carbonisés est inhalée. [3]

Douleurs rhumatismales

En Ouganda, Tanzanie la décoction de racines est bue pour soulager les rhumatismes [4]

Au Burundi, la décoction de tige feuillée de Clerodendrum myricoides, écorces tige, rameau, tronc de Entada abyssinica de Indigofera arrecta de Securidaca longipedunculata de Steganotaenia araliacea est administrée lavement. [3]

Au Mozambique, on inhale les vapeurs de la décoction de feuilles d’Entada abyssinica, de Parinari curatellifolia et d’Ozoroa obovata, et on prend des bains avec la même décoction. Ce traitement dure une semaine. [5]

Douleurs lombaires, lombalgies

Au Burundi la décoction d’écorces tige, rameau, tronc de Entada abyssinica, feuilles de Faurea saligna est inhalée et administrée en lavement. [3]

Douleurs thoraciques

En Guinée Conakry une préparation de racines est utilisée pour traiter les douleurs thoraciques. [4]

Achyranthes aspera - Umuhurura

Umuhurura ou Nyiragahurura « celle qui vient au secours ». Kirundi : Igikaramu, Umunyarutoke. Français : Achyranthe âpre, Herbe d’Eugène, Herbe des jeunes, Herbe d’Inde, La Zinde ; Anglais : Prickly Chaff Flower

En Inde, cette plante est considérée comme une des herbes ayurvédiques les plus puissantes. Elle est utilisée pour préparer un médicament spécial appelé Kshara, largement utilisé dans les opérations chirurgicales pour traiter la fistule et en tant que médicament oral pour l’obésité, les tumeurs, etc.

Les racines contiennent des saponines triterpénoïdes ; elles sont astringentes, diurétiques et antispasmodiques et réputées pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Elles sont entre autre prescrites pour les rhumatismes et les lumbago et pour soulager les douleurs d’estomac

Préparations traditionnelles

Douleurs rhumatismales

Au Gabon, on utilise les feuilles cuites dans de l’huile de palme en application locale Gabon [2]

En Ouganda on applique un cataplasme de feuilles écrasées sur la partie affectée [3]

Au Burundi on prépare un jus à partir de feuilles d’Achyranthes aspera de Diodia scandens, et de feuilles et racines de Pavetta ternifolia qui est appliquée sur les zones affectées [1]

Maux de tête

Au Kenya, la poudre de feuilles séchées près du feu puis pilées est appliquée sur des scarifications [4]

Pour soulager les douleurs d’estomac et douleurs abdominales

Au Kenya on boit une décoction de racines et feuilles pilées [5]

Au sud de l’Éthiopie les racines hachées et mélangées avec de l’eau sont prises en voie orale.

Combretum molle - Umurama

Kinyarwanda : Umurama, Umwarama. Français : Kinkeliba velouté. Anglais : Velvet bush-willow, velvet leaf combretum, velvet leaf willow, soft-leaved combretum

L’infusion ou décoction de racines, d’écorce de tige ou de feuilles se prend pour traiter une grande variété de problèmes intestinaux, dont la douleur abdominale, les coliques, la constipation, les vers intestinaux et la dysenterie, et également pour traiter la fièvre, le paludisme, la jaunisse, l’œdème, les maux de tête, les douleurs dorsales, la lèpre, le VIH, la toux, l’angor, la tuberculose et d’autres douleurs à la poitrine.

Plusieurs extraits d’écorce de tige ont montré des activités antibactériennes, antiprotozoaires et antifongiques hautement significatives contre une série d’organismes pathogènes. Un extrait brut de racine a également présenté une activité antifongique significative in vitro. Différents extraits de feuilles ont montré des activités anti-inflammatoires, vermifuges et antischistosomes in vitro.

L’infusion ou la décoction de racines, d’écorce de tige ou de feuilles est indiquée pour traiter une grande variété de symptômes.

Ses propriétés antalgiques sont utilisée pour soulager les douleurs abdominales, les maux de tête, les douleurs dorsales, les douleurs à la poitrine.

Des études ont mis en évidence les propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et cardiovasculaires de la plante. [1, 2, 3]

Préparations traditionnelles :

Douleurs intercostales

En Afrique du sud l’écorces et les racines bouillies sont prises en voie orale. [4]
Au Mali, on utilise la décoction de feuilles en bains de vapeur et bain corporel pour soulager maux de tête et les douleurs généralisées. La décoction de feuilles est également prise en voie orale et en bain pour traiter les maux de poitrine dus au paludisme. [5]

En Tanzanie, on mâche les feuilles ou on prend en voie orales les feuilles pilées. [6]

Hygrophila auriculata - Gangabukari

Kinyarwanda : Gangabukari « Excrète peu d’urine », Ruheha, Nyaruheha. Kirundi : Kabuganga, Bubanga. Inde : Ikshura, Ikshugandha et Kokilasha (Noms ayurvédiques). Français : Hygrophile auriculée. Anglais : Asteracantha

Connue dans la littérature ayurvédique sous les noms Ikshura, Ikshugandha et Kokilasha. La plante est largement utilisée dans le système médical traditionnel indien pour le traitement des inflammations, de la douleur, des infections urinaires, de l’œdème, de la goutte, des rhumatismes, des troubles hépatiques (jaunisse, obstruction hépatique), comme diurétique, etc.

En Afrique la plante est utilisée pour traiter l’asthme, le stress, la nervosité, l’anémie, l’insomnie, l’azoospermie, comme aphrodisiaque masculin et féminin, comme diurétique.

Les racine sucrées ont des propriétés anti-inflammatoires, analgésique et tonique. Pour traiter les rhumatismes, et l’arthrite on utilise les feuilles. La plante entière est trempée dans de l’eau et le macéré est utilisée comme bain froid pour soulager les maux de tête et pour abaisser la température corporelle en cas de fièvre.

Les études pharmacologiques réalisées à ce jour principalement in vitro et in vivo ont à ce jour révélé des effets pharmacologiques notables anti-nociceptives, antitumorales, anti-oxydantes, hépatoprotectrices, hypoglycémiques, antianémique et hématonique, dépurative, diurétiques, anti-radicalaires, antitumorale, anthelminthiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques, anabolisant et androgènes.

Même si elles doivent être confirmées par des essais cliniques, ces recherches étayent les usages traditionnels de la plante ?

Préparations analgésiques et anti-inflammatoires traditionnelles

Migraine, maux de tête, céphalée

Au Kenya on prépare une infusion toute la plante avec laquelle on frictionne le corps. Le pilât de feuilles pilées est mis dans narines. [1]

Douleurs intercostales, pectorales, thoraciques, cardiaques

Au Burundi on boit la poudre de feuilles ou de tiges feuillées carbonisée mélangée avec de l’eau et on applique cette poudre sur des scarifications.

On boit également une décoction dans de l’eau de feuilles d’Hygrophila auriculata, d’Ageratum conyzoides, de Guizotia scabra de Aneilema speke. [2]

En Ouganda on boit de la poudre de feuilles séchée, délayées avec de l’eau. [3]

Rhumatisme

Au Rwanda on boit mélangée avec de l’eau et on applique sur des scarifications la poudre de tige feuillée d’Hygrophila auriculata de Lantana trifolia de Vernonia sp. de Hibiscus suratensis, séchés et carbonisés. [4]

Au Burundi la cendre de feuilles et de racines carbonisée est prise en voie orale [2]

Polyarthrite rhumatoïde

En Inde on boit une décoction de racine ou de la plante entière [4].

Lumbagos et les arthralgies

En Inde on applique la pâte de feuille sur les zones douloureuses [5]

Inflammations

La prise de cendre de la plante mélangée à de l’eau ou à de l’urine de vache est réputée utile pour traiter les inflammations en Inde [6].

Cymbopogon citratus - itete

Kinyarwanda : Itete. Français : Aurone, Citronnelle, Verveine des Indes, « citronnelle de Madagascar, citronnelle de Java », Anglais : Lemon grass

La plante fait partie de nombre de pharmacopées traditionnelles. L’infusion ou la décoction de feuilles et de racines est sudorifique, désinfectante et calmante. On tire de la citronnelle une huile essentielle (la « west India oill ») riche en citral, géranial et diverses autres substances qui lui donnent des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques, expectorantes et hypotensives.

Préparations traditionnelles :

En Angola, boire trois fois par jour une infusion de racine est prescrit pour soulager les céphalées [1]

Au Kenya on utilise la decoction de la plante pour traiter les maux de tête. [2]

En RDC l’infusion sucrée de feuilles est réputée soulager les douleurs articulaires [3]

Dans la province du Bas Congo de RDC la citronnelle est l’un des ingrédients d’une préparation complexe pour traiter les douleurs articulaires :

« Piler et bouillir dans 6 bouteilles d’eau les plantes suivantes : Securidaca longipedunculata (racines), Aframomum alboviolaceum (racines), graines de Cyperus articulatus, Cymbopogon citratus, Cajanus cajan (feuilles), Millettia eetveldeana (écorces), Gossypium barbadense (feuilles), Xylopia aethiopica (graines ou écorces), Mangifera indica (écorces), Sarcocephalus latifolius (racines), Cymbopogon densiflorus, Lippia multiflora, Annona senegalensis (racines), Croton mubango (écorces) et Pentadiplandra brazzeana. Prélever 2 bouteilles de solution filtrée et boire 1/3 de verre, 3 fois par jour. Le reste gardé dans la marmite est réchauffé pour frictionner le corps entier matin et soir. » [4]

Abutilon indicum - Umuhatu

Kinyarwanda : Umuhatu. Français : Abutilon indien, Guimauve ou Mauve indienne. Anglais : Country Mallow, Indian mallow, Chinese-Bellflower

Abutilon indicum a beaucoup de propriétés pharmacologiques reconnues : hépatoprotectrice cicatrisantes, immunomodulatrice, analgésique, hématogène, antimicrobienne, hypoglycémique.

La plante est utilisée contre la goutte, la tuberculose, les ulcères, les troubles de la coagulation et les vers, comme digestif, laxatif, expectorant, diurétique, astringent, analgésique, anti-inflammatoire, anthelminthique, émollient et aphrodisiaque.

En Inde, Abutilon Indicum est utilisé comme complément alimentaire, pour maintenir le corps en bonne santé et prévenir les maladies du système musculo-squelettique et nerveux.

Les composants bioactifs présents dans l’extrait éthanolique de feuille de A. indicum présentent une bonne activité anti-inflammatoire.

L’extrait hydroalcoolique de parties aériennes a des propriétés analgésiques et sédatives très significatives. L’extrait a certaines propriétés analgésiques centrales et périphériques. L’extrait peut avoir un effet mimétique ou facilitant sur le GABA. Pour Deepraj Paul et ses collaborateurs qui ont évalué l’extrait hydroalcoolique de parties aériennes d’Abutilon Indicum, la plante gagnerait à être utilisé comme substitut des narcotiques pour traiter la douleur et aussi comme bon sédatif.

Les feuilles et les graines sont mucilagineuses et émollientes. La plante est cicatrisante antibactérienne et anti-inflammatoire. Elle soutient le processus de guérison et aide à améliorer le tonus de la peau. Elle est également hématogène. Elle aide à améliorer le nombre de cellules sanguines. elle est donc utile pour augmenter l’apport sanguin.

L’étude de l’activité antimicrobienne d’Abutilon indicum a montré que l’extrait de la plante est efficace contre Staphylococcus aureus suivi de Bacillus sublitis. Dans le cas des bactéries à Gram négatif, l’extrait s’est avéré le plus efficace contre Escherichia coli. L’extrait éthanolique a montré une activité plus élevée contre C. albicans que celle du médicament standard, l’amphotéricine B.4.

Préparations analgésiques et anti-inflammatoire traditionnelles

Maux de tête

- boire l’infusion de racines

Maux de dents et gencives sensibles :

- boire la décoction

Douleurs et articulaires

Plusieurs préparations sont indiquées pour traiter les douleurs inflammatoires et articulaires :

- L’application de pâte à base de feuilles sur les articulations, peut soulager les douleurs inflammatoires.

- L’écorce est également astringente et émolliente et donc anti-inflammatoire.
- L’huile préparée à partir de mauve indienne est bénéfique dans tous les types de troubles et douleurs articulaires.

Pour faciliter la cicatrisation, et soulager les douleurs, consécutive à des blessures, des plaies ou des contusions
- appliquer la pâte de plante pilée sur les zones à traiter

Dioscorea bulbifera - Itugu

Kinyarwanda et kirundi : Itugu. Français : Hoffe, Igname bulbifère, Pousse en l’air, Pomme en l’air… Anglais : Aerial Yam, Potato yam, Air potato

Dioscorea bulbifera est une liane, produisant des bulbilles aériennes. Sa tige lianescente est volubile et peut atteindre 12 à 20 mètres de long. La plante pousse et prolifère dès qu’elle a un support sur lequel s’enrouler. Elle s’enroule toujours sur la gauche.

Depuis des temps anciens, la plante est utilisé dans différentes régions du monde en tant que médicament traditionnel contre un large éventail de maladies. De nombreuses études sur son potentiel thérapeutique ont été réalisées, car il est considéré comme un trésor naturel de principes bioactifs qui pourraient être utilisés pour la production de nouveaux médicaments avec une efficacité et une biocompatibilité plus élevées avec le moins d’effets secondaires. Des recherches récentes ajoutent continuellement de nouveaux attributs à sa fenêtre thérapeutique à large spectre préexistante.

Le traitement de la douleur et des inflammations fait partie de ses nombreuses applications en médecine traditionnelle indienne. Des études ont montré que l’igname séché soigne l’inflammation des ganglions. Elles valide la pratique médicinale des Caraïbes qui utilise le tubercule râpé en application locale pour traiter les inflammations ganglionnaires et les abcès.

Préparations traditionnelles

Pour soulager les rhumatismes

Les bulbilles pilées avec de l’huile de palme sont appliquées en massage
(du fait de la toxicité il est impératif de se laver les mains) [1]

Althea rosea - Ruberwa

cea rosea - Ruberwa
Kigali, Photo JLG

Kinyarwanda : . Français ; Rose trémière, Rose de mer, Rose papale. Anglais : Holyhock

La rose trémière renferme de nombreuses propriétés médicinales comparables à celle de la guimauve officinale. En tant qu’émolliente, elle calme et apaise les inflammations des divers tissus.

Les feuilles ont des propriétés diurétiques, anti-inflammatoires, antibactériennes, analgésiques ; elle sont utilisée pour le traitement des calculs rénaux.
Les fleurs sont diurétiques, adoucissante et émollientes. Elles sont utiles dans le traitement des douleurs thoraciques. Elles sont aussi utilisées en décoction pour améliorer la circulation sanguine,

Les racines sont astringentes et émollientes.

Les racines et les fleurs sont utilisées dans la médecine tibétaine, où l’on dit qu’elles ont un goût sucré, âcre et une puissance neutre. Elles sont utilisés dans le traitement des inflammations rénales, vaginales, intestinales ;

La graine est émolliente, diurétique et fébrifuge.

Préparations : (à étayer)

Pour être utilisées, les fleurs sont récoltées lorsqu’elles sont ouvertes et sont séchées pour une utilisation ultérieure.

Problèmes gastro-intestinaux et urinaire : 1 à 2g de fleurs en infusion dans une tasse d’eau, à consommer une fois la préparation refroidie

Inflammation :

Infusion de fleurs : Versez 10cl d’eau bouillante sur 1,5g de pétales de rose trémière que vous prendrez en bain de bouche ou gargarisme.

Décoction de racines

Elephantopus scaber - Umuhuna

Kinyarwanda : Umuhuna. Français : Pied d’éléphant. Anglais : Elephant’s Foot, Bull’s tongue, Ironweed. Hindi : Utup Bumi

Dans de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, d’Amérique latine et d’Afrique, cette plante est utilisée pour traiter la néphrite, l’œdème, l’humidité, les douleurs thoraciques, la fièvre et les calculs vésicaux.
Une forme en poudre est mélangée avec du poivre et appliquée aux dents douloureuses.

Différentes parties de la plante sont utilisées dans la médecine traditionnelle indienne en tant qu’agent astringent, tonique cardiaque et diurétique, et sont utilisées pour les rhumatismes, la fièvre et les calculs vésicaux.

La plante module les réponses inflammatoires en inhibant la production de TNFα et d’IL-1β.

Elle contient de l’éléphantopine, une germone-sesquiterpène-lactone contenant des noyaux lactone et un groupe fonctionnel époxyde. La 17,19-dihydrodésoxyéléphantopine, l’iso-17,19-dihydro-désoxy-éléphantopine et la 8-hydroxylnaringénine sont les principaux composés bioactifs responsables de l’activité antibactérienne.

Cardiospermum halicacabum
Umubogora ou Umubogobogo

Son action analgésique et anti-inflammatoire semblable à celle la cortisone mais sans les effets secondaires de celle-ci est particulièrement importante pour les personnes souffrant des maladies inflammatoires ou allergiques de la peau, telles que la névrodermite, le psoriasis et l’eczéma.

Les feuilles rubéfiantes sont appliquées en cataplasme dans le traitement des rhumatismes. Les racines sont également utilisé dans le même but

Pour apaiser les démangeaisons cutanées, on utilise une infusion de feuilles, ou encore les feuilles écrasées en bains et en friction.
Les feuilles salées sont utilisées comme cataplasme en cas l’enflure.

Le jus de feuille a été utilisé comme traitement des maux d’oreille.

Tetradenia riparia
Umuravumba

Plante essentielle de la pharmacopée familiale rwandaise entre autre utilisée pour résorber affection d’origine, microbienne, virale, fongique induisant des inflammations et catarrhes : rhumes, toux et autres maux de gorges, bronchites mycoses, furoncles, abcès...

Voir article Umuravumba (Tetradenia riparia) : Un arbuste médicinal essentiel de la pharmacie familiale rwandaise et burundaise

Shy analgésique et anti-inflammatoire

Recette personnelle avec les plantes de notre jardin :

Ingrédients :

- eau et lait, thé vert ou noir à défaut, romarin, citronnelle, umuravumba, igicunshu (Gros thym), gingembre, curcuma, poivre, piment, menthe poivrée, sauge, Umwenya (basilic africain vivace), miel selon le goût »

Mode préparatoire :

- décoction : une fois le lait chaud introduire les autres ingrédients et laisser bouillir 5 à 10 mn. (le gingembre frais introduit dans le lait froid peut faire tourner le lait)
Le lait (corps gras) permet d’extraire certains principes inflammatoires, l’association gingembre, poivre, curcuma et lait a un effet synergique qui potentialise et décuplent les propriétés de chacun des ingrédients, notamment le potentiel anti-inflammatoire du curcuma.

Ce breuvage agréable à boire, dont les ingrédients ne sont pas tous indispensables est à la fois, antalgique, anti-inflammatoire, antibactérien, et stimulateur des défenses immunitaires.

Index des noms botaniques des plantes citées

Abutilon indicum
Kinyarwanda : Umuhatu
Français : Abutilon indien, Guimauve ou Mauve indienne
English : Country Mallow, Indian mallow, Chinese-Bellflower

Achyranthes aspera
Kinyarwanda : Umuhurura ou Nyiragahurura,
Kirundi : Igikaramu, Umunyarutoke
Français : Achyranthe âpre, Herbe d’Eugène, Herbe des jeunes, Herbe d’Inde, La Zinde
English : Prickly Chaff Flower

Acmella caulirhiza ou Spilanthes filicaulis & Spilanthes mauritiana et Acmella oleracea ou Spilanthes acmella
Kinyarwanda : Ubushwima, Ishenyaguzi, Muriro
Français : Brède mafane, Cresson de Para
English : Toothache plant, para-cress

Alcea rosea ou Althea rosea
Kinyarwanda : Ruberwa. Rose trémière, Rose de mer, Rose papale
English : Holyhock

Allium cepa
Kinyarwanda : Intunguru
Français : Oignon
English : Onion

Allium sativum
Kinyarwanda : Intungurusumu
Français : Ail
English : Garlic

Combretum molle
Synonyme : Combretum microlepidotum
Kinyarwanda : Umurama, Umwarama
Swahili : Mlama, msana
Français : Kinkeliba velouté
Anglais : Velvet bush-willow, velvet leaf combretum, velvet leaf willow, soft-leaved combretum

Curcuma longa
Pa de nom kinyarwanda
Français : Curcuma
English : Turmeric

Cymbopogon citratus
Kinyarwanda : Itete
Français : Aurone, Citronnelle, Verveine des Indes
English : Lemon grass

Dioscorea bulbifera
Kinyarwanda & Kirundi : Itugu
Français : Hoffe, Igname bulbifère, Pousse en l’air, Pomme en l’air…
English : Aerial Yam, Potato yam, Air potato, Air Potato Herb

Drymaria Cordata
Kinyarwanda : Imposha ou Ubwungo
Français : Mouron blanc, Petit mouron, Petit morin
English : West Indian Chickweed, Whitesnow, Tropical Chickweed, chickweed, drymaria, heartleaf drymary, West Indian chickweed

Elephantopus Scaber
Kinyarwanda : Umuhuna
Français : Pied d’éléphant
English : Elephant’s Foot, Bull’s tongue, Ironweed
Hindi : Utup Bumi

Entada Abyssinica
Kinyarwanda : Umusange, Umusangasange.
English : Splinter bean, Abyssinia entada, Tree entanda

Hygrophila auriculata
Kinyarwanda : Ngangabukari, Ruheha, Nyaruheha, Kabuganga, Bubanga
Français : Hygrophile auriculée
English : Asteracantha
Noms ayurvédiques : Ikshura, Ikshugandha et Kokilasha

Mangifera indica
Kinyarwanda : Umwembe
Français : Manguier
English : Mango

Senna occidentalis ou Cassia occidentalis
Kinyarwanda et Kirundi : Umuyoka, Umwicanzoka
Français : Faux Kinkeliba, Café nègre
English : Septicweed, Coffee senna, Coffeeweed…
Hindi : Bana Chakunda

Zingiber officinale
Swahili : Tangawizi
Français : Gingembre
English : Ginger

Index des noms Kinyarwanda et Kirundi des plantes citées

Bubanga
Nom botanique : Hygrophila auriculata
Français : Hygrophile auriculée.
English : Asteracanthagli
Noms ayurvédiques : Ikshura, Ikshugandha et Kokilasha

Igikaramu (Kirundi)
Nom botanique : Achyranthes aspera
Français : Achyranthe âpre, Herbe d’Eugène, Herbe des jeunes, Herbe d’Inde, La Zinde
English : Prickly Chaff Flower

Imposha
Nom botanique : Drymaria Cordata
Français : Mouron blanc, Petit mouron, Petit morin
English : West Indian Chickweed, Whitesnow, Tropical Chickweed, chickweed, drymaria, heartleaf drymary, West Indian chickweed

Intunguru
Nom botanique : Allium cepa
Français : Oignon
English : Onion

Intungurusumu
Nom botanique : Allium sativum
Français : Ail
English : Garlic

Ishenyaguzi.
Nom botanique : Acmella caulirhiza ou Spilanthes filicaulis & Spilanthes mauritiana et Acmella oleracea ou Spilanthes acmella
Français : Brède mafane, Cresson de Para.
English : Toothache plant, para-cress

Itete
Nom botanique : Cymbopogon citratus
Français : Aurone, Citronnelle, Verveine des Indes
English : Lemon grass

Itugu (Kinyarwanda & Kirundi)
Nom botanique : Dioscorea bulbifera
Français : Hoffe, Igname bulbifère, Pousse en l’air, Pomme en l’air…
English : Aerial Yam, Potato yam, Air potato, Air Potato Herb

Kabuganga
Nom botanique : Hygrophila auriculata
Français : Hygrophile auriculée.
English : Asteracantha
Noms ayurvédiques : Ikshura, Ikshugandha et KokilashaIkshura, Ikshugandha et Kokilasha

Muriro
Nom botanique : Acmella caulirhiza ou Spilanthes filicaulis & Spilanthes mauritiana et Acmella oleracea ou Spilanthes acmella
Français : Brède mafane, Cresson de Para.
English : Toothache plant, para-cress

Ngangabukari
Nom botanique : Hygrophila auriculata
Français : Hygrophile auriculée
English : Asteracantha
Noms ayurvédiques : Ikshura, Ikshugandha et KokilashaIkshura, Ikshugandha et Kokilasha

Nyaruheha
Nom botanique : Hygrophila auriculata
Français : Hygrophile auriculée
English : Asteracantha
Noms ayurvédiques : Ikshura, Ikshugandha et KokilashaIkshura, Ikshugandha et Kokilasha

Nyiragahurura
Nom botanique : Achyranthes aspera
Français : Achyranthe âpre, Herbe d’Eugène, Herbe des jeunes, Herbe d’Inde, La Zinde
English : Prickly Chaff Flower

Ruberwa
Nom botanique : Alcea rosea ou Althea rosea
Français : Rose trémière, Rose de mer, Rose papale
English : Holyhock

Ruheha
Nom botanique : Hygrophila auriculata
Français : Hygrophile auriculée
English : Asteracantha
Noms ayurvédiques : Ikshura, Ikshugandha et KokilashaIkshura, Ikshugandha et Kokilasha

Tangawizi (Kinyarwanda & Kirundi)
Nom botanique : Zingiber officinale
Français : Gingembre,
English : Ginger

Ubushwima.
Nom botanique : Acmella caulirhiza ou Spilanthes filicaulis & Spilanthes mauritiana et Acmella oleracea ou Spilanthes acmella
Français : Brède mafane, Cresson de Para.
English : Toothache plant, para-cress

Ubwungo
Nom botanique : Drymaria Cordata
Français : Mouron blanc, Petit mouron, Petit morin
English : West Indian Chickweed, Whitesnow, Tropical Chickweed, chickweed, drymaria, heartleaf drymary, West Indian chickweed

Umuhatu
Nom botanique : Abutilon indicum
Français : Abutilon indien, Guimauve ou Mauve indienne
English : Country Mallow, Indian mallow, Chinese-Bellflower

Umuhuna
Nom botanique : Elephantopus Scaber
Français : Pied d’éléphant.
English : Elephant’s Foot, Bull’s tongue, Ironweed
Hindi : Utup Bumi

Umunyarutoke (Kirundi)
Nom botanique : Achyranthes aspera
Français : Achyranthe âpre, Herbe d’Eugène, Herbe des jeunes, Herbe d’Inde, La Zinde
English : Prickly Chaff Flower

Umusange, Umusangasange
Nom botanique : Entada Abyssinica
Français : ?
English : Splinter bean, Abyssinia entada, Tree entanda

Umuyoka (Kinyarwanda & Kirundi)
Nom botanique : Senna occidentalis ou Cassia occidentalis
Français : Faux Kinkeliba, Café nègre
English : Septicweed, Coffee senna, Coffeeweed…
Hindi : Bana Chakunda

Umwembe.
Nom botanique : Mangifera indica

Français : Manguier

English : Mango

Références citées

Classées par plantes présentées dans l’ordre alphabétique de leur noms botaniques

Abutilon indicum - Umuhatu

Recherche des références en cours

Acmella caulirhiza et Acmella oleracea – Ubushwima

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Alcea rosea – Ruberwa
Recherche des références en cours

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Curcuma longa

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Voire également l’article de la Life Extension Foundation sur le pouvoir du curcuma combiné au gingembre : https://www.lifeextension.com/magazine/2014/2/Bio-Enhanced-TURMERIC-Compounds-Block-Multiple-Inflammatory-Pathways/Page-01
Pagala, Popuri, “Recent developments in delivery, bioavailability, absorption and metabolism of curcumin : the golden pigment from golden spice”, International Journal of Innovative Research and Studies, May 2013. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3918523/
Kesarwagala, Popuri, “Recent developments in delivery, bioavailability, absorption and metabolism of curcumin : the golden pigment from golden spice”, International Journal of Innovative Research. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24520218
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Recherche des références en cours

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Recherche des références en cours

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 11/03/2019
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Soigner avec les plantes

Pratique de médecine populaire, fondée sur l’utilisation des ressources naturelles du milieu, et complémentaire de la médecine académique

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