Abelmoschus esculentus (Gombo ou Okra)

Alicament à déguster et utile en cas de diabète, ulcère et pour prévenir les maladies dégénératives...

Abelmoschus esculentus

Synonyme : Abelmoschus caillei, Hibiscus moschatus.

Histoire du Gombo

Herbacée de la famille des malvacées probablement originaire d’Éthiopie, le gombo était déjà cultivé comme plante potagère en Égypte au XIIe siècle avant l’ère chrétienne. Les routes commerciales de l’antiquité lui ont permis d’être diffusé au-delà de la Mer Rouge dans la péninsule arabique.

Lors des premiers siècles de l’ère musulmane, la culture du gombo s’est répandue dans le bassin méditerranéen et au Moyen-Orient. avec l’expansion arabe. Les gousses étaient consommées cuites, et les graines grillées, moulues et consommées en infusion (à la manière du café). Le gombo va circuler et être adopté en Afrique de l’ouest et de l’est dans le sous-continent indien puis en Asie du sud où on retrouve le gombo jusqu’au Vietnam.

Le gombo a traversé l’atlantique via la traite esclavagiste. Sa présence est attestée dans les Caraïbes au XVIIe siècle. Elle est signalée au Brésil en 1658, au Surinam en 1686 et aux États-Unis au début du XVIIe siècle. En 1748, la plante était cultivée jusqu’à Philadelphie. Consommé par les esclaves des États-Unis, le gombo a longtemps été considéré comme un aliment réservé aux pauvres dans ce pays.

De nos jours, le gombo est particulièrement populaire en Afrique de l’ouest, au Moyen-Orient, en Turquie, en Inde, dans les Caraïbes, en Amérique du Sud et dans le Sud des États-Unis. Sa culture et sa consommation ne sont pas très répandues dans les pays européens, à l’exception de la Grèce.

Plante multifonctionnelle qui est à la fois vivrière, fourragère, cosmétique, textile, médicinale... Le gombo mérite d’être mieux connu. Il fait partie des alicaments qui contribuent à la régulations des principales fonctions métaboliques et ont d’intéressantes fonctions protectrices.

Noms vernaculaires :

Le naturaliste Linné a donné à la plante le nom « Abelmoschus esculentus ». Le nom Abelmoschus est dérivé de l’arabe « abû al-mosk » qui signifie « père du musc » en référence à l’odeur musquée des graines de la plante. Le qualificatif « esculentus » signifie comestible.

Dans les pays francophones la plante est généralement appelée « Gombo ». Ce nom est nom issu du mot « Ki-ngombo » du dialecte angolais Mbundu. « Ki-ngombo » est également devenu « guingambo » ou « quimbombé » en espagnol des Caraïbes.

Abelmoschus esculentus, est aussi appelé « Lalo » à l’île de La Réunion et à l’île Maurice, « Calou » en Guyane, « Calalou » en Haïti, « Haricots des Caraïbes » « en Guadeloupe ou « Okra » en Louisiane.

Le mot okuru en igbo, (une des langue de l’actuel Nigeria) est à l’origine du nom anglais « Okra ». Les anglophone utilisent également le nom imagé de « Lady’s finger » en référence à la forme des fruits. Dans le sud des Etats-Unis les mots « Gombo » ou « Gumbo », qui à l’origine désignaient la plante et le fruit en créole de Louisiane, désignent aujourd’hui les plats cuisinés avec l’Okra.

Le nom arabe « Bamyah » est à l’origine des noms de la plante dans une vaste région qui englobe les Balkans, la Grèce et Chypre, le Moyen Orient, l’Iran et l’Afghanistan, la Russie ainsi que l’Afrique de l’Est où le gombo est appelé en swahili « Mbamia » ou « Mbinda ».

En Asie du Sud le mot « Bhindi » est le plus fréquent. En Inde on l’appelle « Bhindi-tori » en Hindi et au Sri-Lanka « Vendi » en Tamoul.

Introduit récemment au Rwanda, Abelmoschus esculentus est parfois appelé « Umvumba » en kinyarwanda, mais la plante est plus souvent appelé par son nom français « gombo » ou anglais « okra ».

Description

Le gombo est une grande herbacée qui peut être, vivace mais qui est cultivée comme une plante annuelle. Sa tige érigée peut atteindre 2,50 m de haut.

Portées par un long pétiole, les feuilles ont des formes variables souvent palmatilobées.

Les fleurs solitaires, axillaires, sont formées d’un calice spathacé, à 5 dents, de 5 pétales de 3-4,5 cm, jaunes ou jaunâtres, tachés de pourpre à la base, de 5 carpelles et d’étamines soudées.

Le fruit est une capsule mesurant de 8-25 cm de long, poilue, anguleuse, ovoïde-lancéolée, longuement pointue pouvant contenir jusqu’à 100 graines.

Les graines globuleuses à ovoïdes, mesurent de 3–6 mm de diamètre, avec de petites verrues en rangées concentriques.

Usages culinaires * * * * *

La consommation du gombo ne fait pas partie des traditions culinaires rwandaises. Son intérêt culinaire, nutritionnel et médicinale, et la facilité de sa culture sont aujourd’hui largement ignorées dans ce pays.

Les fruits immatures sont en revanche un légume important en Afrique de l’Ouest. Ils sont également appréciés en Inde, en Asie du Sud, dans les Caraïbes et dans le Sud Est des États-Unis.

Marché en RDC

Les gousses sont consommées bouillies ou frites, en salade, soupes et en sauces gluantes.

En raison de leur goût plutôt doux, les gousses de gombo sont à assaisonner en conséquence. Elles se marient bien avec la tomate, l’oignon, l’igname, le poivron ainsi qu’avec le curry, la coriandre, l’origan, le citron, le vinaigre et d’autres épices.

Lors de la cuisson, les gousses de gombo coupées en petits morceaux sécrètent une sorte de crème laiteuse, qui forme un gel au contact de l’eau et épaissit les soupes et les ragoûts. Cette texture peut être atténuée en blanchissant les gousses avant la cuisson avec de l’eau bouillante vinaigrée.

Fragile, le fruit se conserve deux à trois jours au réfrigérateur dans un sac de papier.

On peut les conserver par séchage, entiers ou coupés en tranches. Le produit séché est généralement broyé en poudre avant d’être vendu.

On peut aussi les conserver par saumurage.

Les jeunes feuilles sont couramment consommées comme un légume feuille ou brède. Elles peuvent être accommodées en soupes, ragoûts. Généralement utilisées fraîches, elles peuvent aussi être séchées et réduites en poudre pour un usage ultérieur.

Les fleurs comestibles peuvent être consommées crues ou préparées en beignets à la manière des fleurs de courgette. L’abondance des fleurs permet d’en réserver certaines à cet usage sans nuire à la production de fruits. Les fleurs séchées peuvent servir d’ingrédient d’infusion.

Les graines mûres peuvent être torréfiées et moulues pour obtenir une farine sans gluten riche en protéines à la saveur de noisette.

Une fois moulues, les graines torréfiées de gombo sont surtout employées, en infusion filtrée à l’instar du café. Lors du blocus des importations de café pendant la guerre de sécession des États-Unis, le journal, The Austin State Gazette publia en 1861 : « An acre of okra will produce seed enough to furnish a plantation of fifty negroes with coffee in every way equal to that imported from Rio ».

L’huile de graines est comestible. De couleur jaune verdâtre, elle a un goût et une odeur agréables et est riche en graisses insaturées : acide oléique et acide linoléique. La teneur en huile de la graine est assez élevée, environ 40%. Les rendements en huile de gombo sont également élevés. Avec 79,4 kg / ha, le rendement n’a été dépassé que par celui de l’huile de tournesol au cours d’un essai.

Huile commerciale, artisanale et extracteur d’huile

Le mucilage du gombo est utilisé en confiserie

Préparations traditionnelles

Dans les Caraïbes le gombo qui est souvent préparé avec du poisson entre notamment dans la fabrication d’un plat appelé « calalou » aux Antilles francophone et « callaloo » en zone anglophone qui est considéré comme le plat national de Trinidad & Tobago. Sur l’île de Haïti, on le cuisine avec du riz et du maïs, et dans les sauces accompagnant les viandes. Il est l’élément-clé de la soupe qui accompagne le « tonmtonm » haïtien.

Calaloo

Au Sud des États-Unis, il est à la base du « gombo » ou « gumbo », nom d’une préaration cadienne typique de Louisiane, et de Caroline du Sud dans laquelle le fond est constitué de mélange de céleri, poivron vert et oignon que l’on fait revenir avec les gombos coupés en rondelles. Les gombos braisés à la tomate, les rondelles de gombo frites et les pickles de gombo (fruits en saumure vinaigrée avec des aromates) sont d’autres préparations typiques du Sud des États-Unis.

Le « Frango com quiabo » (poulet au gombo) est une recette brésilienne réputée dans l’état de Minas Gerais.

Frango com quiabo

En Afrique de l’ouest, le gombo est une spécialité de la Côte d’Ivoire où il est souvent utilisé en sauce sur du riz blanc. Au Sénégal, le gombo est l’ingrédient de base de la soupe kandia. La soupe d’okra est aussi un plat populaire au Nigeria.

En Égypte, Grèce, Chypre, Iran, Irak, Jordanie, Liban, Turquie, et d’autres pays du Moyen-Orient sont appréciés en ragoût de légumes et de viande.

Bamhia égyptien

Dans la cuisine indienne et pakistanaise, le gombo frit, sauté ou ajouté à des préparations à base de sauce est très populaire dans le nord de l’Inde et au Pakistan. Dans l’ouest de l’Inde, le gombo est l’un des légumes les plus populaires. Sauté avec des épices et du sucre il est souvent intégrés dans les repas quotidiens.

Sur l’île de La Réunion on prépare le Lalo en rougail. Le Rougail est un accompagnement froid que l’on sert avec les caris, les grillades de viande ou de poisson et certains plats en sauce. Le principe est de hacher le légume ou fruit en petit dès et de le mélanger à une préparation pilées : de l’oignon, de l’ail, du gingembre, du piment, du sel et un autre aromate de son choix.

Il est devenu un légume populaire dans la cuisine japonaise vers la fin du XXe siècle, servi avec de la sauce soja et du katsuobushi ou comme tempura.

Au Vietnam, le gombo est appelé déju bap et est utilisé dans un plat à soupe acidulé ; c’est l’ingrédient important dans la soupe aigre-douce au poisson canh chua.

Au Japon, on prépare les gombos en enlevant le chapeau puis en roulant les fruits dans du gros sel pour éliminer les petits poils. Puis, on les jette dans l’eau bouillante et on les fait cuire jusqu’à ce qu’ils soient tendres. On peut ensuite les hacher très finement de façon à obtenir une sorte de purée qui sera mélangée à du poisson ou à des jaunes d’œufs crus. On assaisonne le tout d’une sauce à base de saké, sauce soya, mirin et wasabi.

Au Moyen-Orient, on pèle les gombos de façon à enlever les côtes les plus dures. On les cuit ensuite dans un ragoût de mouton (on peut remplacer le mouton par de l’agneau). Cuire la viande dans de l’eau avec du cumin, de la graine de coriandre, de la cannelle, des clous de girofle et du poivre jusqu’à ce qu’elle soit tendre. Égoutter, réserver le bouillon. Frire la viande dans une poêle, ajouter les gombos (1 kilo pour ½ kilo de viande), de l’ail, un peu de purée de tomates et le bouillon réservé. Cuire une demi-heure à feu moyen.

Exemples de recettes

Curry au gombo

Faire revenir dans de l’huile des oignons, du piment fort et des épices indiennes (garam masala, cumin, curcuma). Mettre des rondelles de gombos et faire revenir une quinzaine de minutes. Ajouter une tomate coupée en dés, du jus de citron et poursuivre la cuisson en brassant régulièrement. Agrémenter de coriandre fraîche et servir.

Gombo de poulet

Faire revenir, dans de l’huile, les morceaux d’un poulet assaisonnés de sel et de paprika jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Réserver. Dans la même casserole, faire revenir des rondelles de gombos et d’oignons ainsi que des dés de tomates. Cuire 45 minutes à feu doux, en brassant fréquemment. Ajouter le poulet et couvrir de bouillon ou d’eau. Cuire de 30 à 40 minutes. Servir avec du riz.

Gombo et maïs sucré

Faire revenir des oignons dans de l’huile d’olive. Ajouter feuille de laurier, thym, basilic et, si désiré, piment fort en poudre. Ajouter des languettes de poivron vert, des tranches de gombos, des dés de tomates et du bouillon ou de l’eau (juste assez pour que le fond n’attache pas). Mijoter une quinzaine de minutes puis ajouter des grains de maïs sucré doux. Saler, poivrer, cuire une dizaine de minutes puis servir. On peut remplacer le maïs par des haricots verts ou jaunes.

Gombo grillé

Enfiler les gombos sur des brochettes, les enduire d’huile d’olive et les saupoudrer des épices de son choix (paprika, cumin, etc.). Cuire sur le barbecue deux ou trois minutes puis tourner les brochettes et cuire quelques minutes de plus.

Gombo frit

Dans le sud des États-Unis, le gombo est enrobé de farine de maïs et cuit à haute friture.

Salade de gombos

Cuire les gombos 30 ou 40 minutes, le temps qu’ils soient bien tendres. Les refroidir sous l’eau, les assécher et les mettre à mariner dans une vinaigrette composée d’huile, de vinaigre ou de jus de citron, de moutarde, d’un peu de miel et d’ail haché. Servir ce plat bien froid.

Gombos marinés

Tranchez un gombo en fines rondelles, mélangez avec du tamari et une à deux gousses d’ail hachées. Laissez mariner environ 2 heures. Dégustez tel quel ou en garniture sur des canapés déjà garnis de pâte d’arachide de pesto ou d’une mayonnaise.

Gombo séché.

Dans divers pays, on emploie couramment le gombo séché de préférence au frais. Pour le sécher soi-même, il suffit d’abord de mélanger dans un bol 1 kg de gombos avec 1 ou 2 c. à soupe de vinaigre de vin rouge. Laisser mariner cinq minutes, puis disposer les fruits sur une tôle à biscuits en une seule couche et mettre environ une heure dans un four réglé à 95° C (200° F) en laissant la porte du four entrouverte. Tourner les fruits une fois en cours de séchage.

En Afrique, le gombo séché est souvent réduit en poudre et il sert alors à épaissir les sauces.

Gombos séchés entiers et moulus

Bhindi croustillant

Dans cette recette indienne, le gombo n’est pas visqueux mais croustillant et savoureux son goût rappelle celui des haricots verts frits épicés.

Pour prépare ce Bindhi croustillant : rincer, couper l’okra en rondelles et étaler les morceaux sur un support absorbant. Le gombo doit être complètement sec. Faire fondre 2 cuillères à soupe de graisse dans une sauteuse à feu moyen-élevé. Ajoutez des graines de cumin, une fois qu’elles commencent à brunir ou à fendre, ajoutez des oignons et de poivron émincés. Faire sauter pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les oignons commencent à brunir. Ajoutez ensuite de l’ail, du gingembre et des épices ( garam masala, coriandre par exemple). Bien mélanger. Réduire le feu à moyen et ajouter 1 cuillère à soupe de graisse et le gombo. Faire sauter pendant 10-12 minutes ou jusqu’à ce que le gombo soit sec et croustillant.

Le gombo produit un mucilage qui donne au sauce une texture gluante que tout le monde n’apprécie pas

Au fil du temps, diverses techniques pour réduire cette caractéristique des préparations à base de gombo.

On peut cuire le gombo entier sans l’équeuter (il dégage d’autant plus de mucilage qu’il est haché finement). Dans ce cas, il ne faut pas brasser la préparation durant la cuisson, et servir le plat sans meurtrir les fruits.

On peut aussi le faire tremper 30 minutes dans du vinaigre ou du jus de citron avant de le cuire ou le blanchir à l’eau bouillante avant de l’apprêter.

Intérêt nutritionnel

Composition :

Le fruit est riche en phosphore et en calcium. Il contient également des hydrates de carbone : mucilages : acides aminés : alanine, arginine et acide γ-aminobutyrique ; terpènes : gibbérellines, caroténoïdes, gossypol et hémigossypol : lipides : acides gras saturés et insaturés ; flavonoïdes : quercétine, et diméthoxyquercétine ; huile essentielle : citral12 ; curamine : scopolétine ; miscellanées : acide oxalique 0,05% et vitamines : C et B6.

Analyse proximale pour 100 gr. du fruit :

Calories : 36 ; eau : 88,9% ; protéines : 2,4% ; lipides : 0,3% ; glucides : 7,6% ; fibres : 1% ; cendres : 0,8% ; calcium : 92 mg ; phosphore : 51 mg ; fer : 0,6mg ; sodium : 3 mg ; potassium : 249 mg ; carotène : 312 µg ; thiamine : 0,17 mg ; riboflavine : 0,21 mg ; niacine : 1 mg ; acide ascorbique : 31 mg.

Une bonne source de nutriments

Peu énergétique, le gombo est en revanche très concentré en nutriments essentiels, en vitamines (A, C, B2, B3, B6 et B9, K), en fibres alimentaires solubles (40% au total). Il contient également des oligo-éléments et est source de minéraux à savoir le calcium, le potassium, le manganèse, le magnésium, le cuivre et le fer.

Utilisations cosmétiques

Soin des cheveux pour les rendre les cheveux noirs et soyeux

Mélanger l’extrait de feuilles avec l’albumine du blanc d’œuf et appliquer sur les cheveux

Soin des cheveux crépus secs et abîmés

1. Plonger une poignée de gombos dans une casserole d’eau bouillante et laisser infuser pendant 15 à 25 minutes. Touiller régulièrement. Filtrer et récupérer le liquide obtenu.
2. Faire tiédir du lait de coco, mélanger le lait tiède à l’infusion de gombos avec un fouet.
3. Ajoutez une cuillère à soupe de miel et l’équivalent d’huile végétale de votre choix (d’avocat, d’olive, de coco, etc.)
4. Une fois obtenue une préparation homogène, appliquez sur cheveux légèrement humides. Laissez posez 30 minutes minimum et recouvrez votre cheveux de film plastique et/ou bonnet auto-chauffant. Rincez à l’eau claire.

Préparation anti-poux et anti-pellicule

Pulvériser 30 à 40 graines séchées. Mélanger la poudre fine obtenue à de l’huile de sésame ou de l’huile de noix de coco et laisser reposer pendant une journée. Le lendemain, chauffer l’huile pendant 5 à 10 minutes. Laisser refroidir, filtrer et stocker.

Utilisations médicinales

Parties utilisées, propriétés et et modes de préparations traditionnels

Toutes les parties de la plante à l’exception des tiges sont utilisées, seules ou combinées dans des modes de préparations variés :

- Fruits : immature sous forme fraîche ou séchée ; entier ou découpé en morceau, ; peau du fruit râpée ; macérât, infusion, décoction, en application externe ou en voie orale.

Propriétés : régulation de la glycémie et du cholestérol, anti-inflammatoires, neuroprotectrices, antioxydantes, antiproliférative, antitumorale, prévention de l’ostéoporose, régulation de la coagulation du sang, régulation de la digestion, prévention de l’athérosclérose...

- Feuilles : fraîches ou séchée en infusion ou décoction ; en cataplasme, emplâtre ou en voie orale ;

Propriétés : émollientes, sudorifiques ou antiscorbutiques, régulatrices des dysuries.

- Fleurs : fraîche en décoction avec les feuilles

Propriétés : anticatarrhales (traitement des affections respiratoires (bronchites et pneumonie)

- Graines : sèches et réduite en poudre ; torréfiées et moulues ;
Propriétés antibactériennes, diurétiques, antipyrétiques, neuroprotectrices, stimulantes et antispasmodiques, antioxydantes, antistress et nootropes (améliore la cognition)

- Racines : fraîches en extrait, jus ou infusion

Propriétés : émollientes, aphrodisiaques, anti-inflammatoires, sédatives, stomachiques, antiulcéreuses, hépatoprotectrices, antitussive.

Principales vertus démontrées

Régulation de la digestion

Les fibres et le mucilage du gombo soutiennent le fonctionnement de l’appareil digestif. Le gombo contribue aussi à réguler le transit intestinal en améliorant l’absorption de l’eau grâce à son mucilage constitué de polysaccharides qui gonflent au contact de l’eau et produit une substance semblable à la gélatine. Les fibres et gel du gombo ont un effet laxatif doux qui peut être utile en cas de constipation.

La capacité d’absorption de l’eau des polysaccharides va en outre apporter une importante sensation de satiété qui est intéressante pour les personnes qui veulent contrôler leur poids.

Le mucilage qui agit comme pansement gastrique interne s’avère très utile pour soulager les inflammations de l’intestin notamment les douleurs liées aux ulcères gastro-duodénaux.

Régulation des fonctions physiologiques associées à la digestion

La composition nutritionnelle du gombo en fait un alicament qui participe à la régulation de fonctions physiologiques essentielles.

- Sa proportion élevée de fibres solubles contribue à améliorer la population de bactéries bénéfiques de la flore intestinale qui jouent un rôle important dans les processus immunitaires.

- La consommation de gombo contribue à la préservation ou à la restauration d’un appareil intestinal sain empêchant les microorganismes pathogènes de s’épanouir, et en absorbant en douceur les toxines et l’excès d’eau sur son passage, et en aidant ainsi le système digestif à fonctionner correctement.

- Le gombo pourrait aussi aider à lutter contre les infections grâce à sa teneur en antioxydants, notamment en vitamine C.

- Les polysaccharides du mucilage sont particulièrement efficaces pour inhiber l’adhésion de la bactérie Helicobacter pylori, qui lorsqu’elle prolifère est à l’origine de gastrites et d’ulcères gastriques. Cette propriété est utilisée en médecine traditionnelle en Afrique et en Asie. Une étude publiée en 2017 dans la revue Plos One détaille les hypothèses qui pourraient expliquer cette propriété. L’activité antiulcéreuse du mucilage de gombo à été confirmée par une étude publiée dans la revue Pharmaceutical byology.

Les vertus protectrices du gombo pour les organes digestifs serait aussi liées à sa nature alcaline. Le pH alcalin du gombo assurait une protection du tube digestif en aidant à neutraliser l’excès acidité et en constituant temporairement un revêtement protecteur qui agit comme pansement pour le tube digestif, contribuant ainsi à la prévention et au traitement de l’ulcère dans le tube digestif.

- Le gombo cru est une excellente source, et une bonne source bouilli, de manganèse qui agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

- il est aussi une excellente source de vitamine K nécessaire à la fabrication de protéines qui participent à la coagulation du sang (autant à sa stimulation qu’à son inhibition), et joue aussi un rôle dans la formation des os.

- Son acide folique renforce les os et prévient l’ostéoporose.

Réduction du cholestérol et des pathologies associées

La consommation régulière de ce type de fibre est associée de façon générale à des taux de cholestérol sanguins plus favorables pour la santé. Outre un effet résolument bénéfique contre l’hypercholestérolémie et les dyslipidémies, le Gombo favoriserait l’excrétion biliaire d’acides. La consommation de gombo pourrait donc aider à améliorer la santé cardiovasculaire et à réduire le risque de certaines maladies comme l’athérosclérose.

La réduction du cholestérol sérique, entraîne elle-même une réduction des risques d’athérosclérose et de maladies cardiaques.

Ces propriétés ont été démontrées par de nombreuses études (voir références en fin d’article)

Réduction du diabète et des pathologies associées

De multiples études montrent que le gombo peut aider à la prévention et au traitement du diabète, en contribuant à réduire et à stabiliser la glycémie notamment, grâce à son taux intéressant de fibres. Le mucilage qui a des propriétés analogues à l’insuline aide également à réguler le niveau de sucre dans le sang.

Le gombo qui réduit significativement les taux de glucose, de cholestérol et de triglycérides sanguins est également bénéfique pour atténuer les dommages du tissu pancréatique.

Activités antibactériennes

Les résultats d’une étude menée sur des graines de gombo ont également mis en évidence leur activité antibactérienne face à plusieurs souches bactériennes de Salmonelles et d’un souche de Listeria qui sont la cause de sévères intoxications alimentaires et de problèmes digestifs.

Une autre étude avance que le gombo pourrait aussi aider à lutter contre les infections liées Salmonella aureus et dans une moindre mesure au colibacille Escherichia coli, grâce à sa teneur en antioxydants, notamment en vitamine C.

Pouvoir antioxydant

Grâce à sa forte teneur en antioxydants (polyphénols et flavonoïdes) et sa teneur intéressante en vitamine C (16.3 mg/100 g), le gombo présente de potentielles propriétés anti-inflammatoires. Ses antioxydants aident à combattre l’excès de radicaux libres (espèces oxygénées réactives) responsable du vieillissement cellulaire, de maladies neurodégénératives, cardiovasculaires et de l’apparition de certains cancers.

Le gombo est composé d’une bonne quantité de vitamine C, réputée pour son pouvoir antioxydant et pour renforcer le système immunitaire en favorisant la formation de globules blancs dans l’organisme.

Plusieurs études ont d’ailleurs mis en évidence l’activité immunomodulatrice du gombo.

Neuroprotecteur sous forme d’extrait

Des chercheurs ont découvert une activité « neuroprotectrice » de cette plante, ce qui pourrait mener à l’expérimentation de nouveaux traitements pour des maladies comme Alzheimer, la démence ou la maladie de Parkinson.

Dans une étude publiée en 2014, des chercheurs indiens affirment que les extraits de graines aqueux et méthanoliques (200 mg / kg, p.o.) diminuent les marqueurs de stress présentent une activité antioxydante significative et aucun signe de toxicité jusqu’à une dose de 2 000 mg / kg, p.o. Ces résultats suggèrent que les extraits de graines d’Abelmoschus esculentus L. possèdent des activités antioxydantes, antistress et nootropes prometteuses selon les auteur de l’étude.

Une étude thaïlandaise parue en 2011, dans Neurochemistry International., a ainsi montré que le gombo inverse les déficits cognitifs (mémoire et apprentissage), in vitro, dans un modèle animal. Non seulement l’extrait de gombo inverse ces déficits cognitifs mais il protège également des changements morphologiques de neurones de l’hippocampe.

De manière concordante, le gombo améliorait la mémoire spatiale dans un modèle animal de déficit cognitif induit par la scopolamine.

Dans une autre étude, les chercheurs ont révélé que des polysaccharides du gombo permettraient notamment in vitro de stimuler des cellules dendritiques chez le rat. Dans ces conditions, le gombo présenterait ainsi un énorme potentiel pour stimuler la mémoire et favoriser la survie neuronale.

Une étude a montré que le gombo a des effets protecteurs contre les lésions transitoires d’ischémie-reperfusion cérébrale, soit directement par piégeage des radicaux libres soit indirectement en activant la voie neuronale Nrf2 pour moduler les dommages par des actions de stress oxydatif. Le gombo pourrait donc être un aliment fonctionnel et ses effets thérapeutiques sur les maladies cardiovasculaires ischémiques.

Le mucilage purifié du fruit a été utilisé comme substitut du plasma sanguin, ou pour accroître le volume sanguin.

Indications, usages et préparations en ethnomédecine

Préparations à base de fruits

Fruit écrasé en application locale

Furoncles (pharmacopée caribéenne)

Laver la lésion avec de l’eau bouillie et du savon. Veiller à soigneusement laver et nettoyer le fruit, et à éliminer son duvet extérieur, en effet, celui-ci peut provoquer une irritation de la peau et des muqueuses.

Appliquer de 2 à 5 g du fruit écrasé sur la partie affectée. Recouvrir avec une compresse ou un linge propre et changer toutes les 12 heures. La préparation médicinale doit être conservée au froid et utilisée dans les 24 heures.

Cet usage est validé par le réseau de recherche caribéen Tramil

Infusion et macérat du mucilage des fruits

Dysenterie et diarrhée (pharmacopée indienne)

La pharmacopée indienne utilise l’infusion du mucilage des fruits pour le traitement de la dysenterie et de la diarrhée en situation d’inflammation aiguë et d’irritation de l’estomac, des intestins et des reins, infections catarrhales, cystite, dysurie, diurétique, gonorrhée.

Constipation (pharmacopée du Burkina Faso)

En cas de constipation, couper le gombo vert, faire bouillir les petits morceaux et boire la décoction le matin et à midi.
Laisser macérer le fruit écrasé dans de l’eau tiède et boire le liquide obtenu

Troubles gastro-intestinaux dus à l’abus d’alcool (pharmacopée des Antilles)

Aux Antilles, on attribue au gombo la vertu d’apaiser les troubles gastro-intestinaux dus à l’abus de l’alcool.

Maladies intestinales provoquées par le tænia (Pharmacopée du Burkina Faso)

Préparer une tisane de purge :

Pour un litre d’eau, prendre 8 fruits de gombo de la taille d’un doigt (une boule de pulpe de fruit). Bien laver les gombos puis les écraser. Mettre à bouillir un litre d’eau dans une marmite. Enlever du feu et laisser tiédir. Délayer la bouillie de gombo dans l’eau tiède. Laisser reposer une demi-heure.
Boire cette préparation en une seule fois, le matin à jeun aux doses suivantes : Chez les enfants de plus de 3 à 8 ans, un demi-verre. Pour les enfants de 8 à 12 ans, un verre. De 12 à 18 ans, un verre et demi. Chez les adultes, deux verres.
La tisane permet de se purger et de vider l’intestin. Ainsi, on peut faire sortir les vers endormis par la plante et nettoyer le ventre. La plante ne tuent pas les vers mais les assomment, il faut donc les faire sortir avant qu’ils ne reprennent de la for ce. La purge par l’anus ne convient pas. Elle risque d’irriter l’intestin.

Décoction du fruit immature

Émollient interne (pharmacopée indienne)

La décoction émolliente et diurétique des capsules immatures est utilisée pour traiter la dysenterie, les irritations urinaires, la dysurie et la gonorrhée.

Macérât du fruit

Lavage oculaire, soin des affections oculaires (pharmacopée caribéenne)

Cet usage est validé par le réseau de recherche caribéen Tramil

Dans le cas d’affections oculaires, veiller à soigneusement laver et nettoyer le fruit, et à éliminer son duvet extérieur ; hacher menu 4-5 morceaux des fruits de taille moyenne (5 cm) et les ajouter à 1 litre (4 tasses) d’eau bouillie, laisser reposer jusqu’à l’obtention d’une texture mucilagineuse, filtrer la préparation avant d’opérer un lavage oculaire toutes les 2 ou 4 heures. La préparation médicinale doit être conservée au froid et utilisée dans les 24 heures.

Toute application topique et en particulier sur les yeux doit se plier aux plus strictes règles d’hygiène, afin d’empêcher une contamination, une infection supplémentaire, ou le contact avec des substances irritantes pour la conjonctive.

En cas de conjonctivite, on risque d’augmenter l’irritation par l’application du fruit macéré par lavages oculaires. Si l’état du patient se détériore, ou si les symptômes oculaires persistent au delà de trois jours, il faut consulter un médecin.

Soins des brûlures

Dissoudre 20 ml de jus frais de gombo et 100 ml d’eau de chaux (carbonate de calcium de chaux déshydraté) dans 6 parties d’eau. Recueillir la couche supérieure qui surnage au-dessus de l’eau. Mixer vigoureusement. L’application de ce jus sur les brûlures apaise la sensation de brûlure immédiatement. Si la brûlure est située aux extrémités d’un membre, on peut tremper la zone brûlée dans cette solution mais une grande quantité de liquide est alors nécessaire.

Réduction de la glycémie (pharmacopée ayurvédique)

Couper en morceau un ou deux fruits matures (les capsules ne doivent pas être tendres). Verser les morceaux dans une ou deux tasses d’eau et laisser macérer une nuit. Boire le matin, de préférence à jeun. Boire cette eau de gombo est réputé entraîner une diminution significative de la glycémie.

Mélanger en parts égale de la poudre de fruits immatures séchés et de poudre de fruits secs de Solanum indicum (Igitagarasoryo). Verser deux cuillère à café de ce mélange dans un grand verre d’eau.

Réduction des inflammations (pharmacopée de Maurice et Rodrigues)

Faire macérer les fruits dans de l’eau. Boire un verre du macérât.

Préparations à base de feuilles

Les feuilles sont parfois utilisées comme base de cataplasmes, comme émollient, sudorifique ou antiscorbutique, et pour traiter la dysenterie.

L’extrait de feuille permet de préparer des cataplasme émollient mais cet extrait est moins efficace que celui issu du fruit (pharmacopée indienne)

Utilisation antitumorale (pharmacopée latino-américaine)

Infusion de feuilles

Réduction des fièvres

Pour réduire les fièvres, infuser 5 à 7 feuilles fraîches par tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes avant de filtrer dans un récipient. Boire une tasse avec le même dosage trois fois par jour pendant une semaine ou jusqu’à guérison.

Feuilles pilées

Irritations cutanées

Écraser les feuilles et les servir sous forme de cataplasme soulage rapidement les irritations

Tonique général

Les feuilles écrasées dans l’eau de bain, tonifient le corps.

Céphalées (pharmacopée guyanaise)

Le gluant broyat des feuilles est appliqué en cataplasme sur le front contre les céphalées.

Préparations à base de feuilles et de capsules

Décoction des feuilles et des capsules vertes

Facilitation de l’accouchement (Pharmacopée guyanaise des Palikur)

La décoction des feuilles et des capsules vertes est utilisée en bains pour favoriser l’accouchement.

Préparations à base de feuilles et de fleurs

Décoction de feuilles et fleurs

Ampoules aux pieds et aux mains (pharmacopée indienne)

Les feuilles avec les fleurs préparées en bain-marie, soulagent les ampoules aux pieds et aux mains.

Traitement de la bronchite et de la pneumonie (pharmacopée indienne)

Préparations à base de racines

Extrait racinaire

Cataplasme émollient (pharmacopée indienne)

L’extrait racinaire est utilisé pour réaliser des cataplasme émollient

Aphrodisiaque

L’extrait racinaire est réputé aphrodisiaque et tonique sexuel ; il est utilisé pour traiter la spermatorrhée, la stérilité, l’impuissance. La poudre de racine et prise par voie orale pour vérifier la décharge du sperme et augmenter la potentialité sexuelle.

Sédatif

L’extrait racinaire est utilisé comme sédatif

Stomatite

L’extrait racinaire est administré pour traiter l’inflammation de la muqueuse buccale)

Dystocie

L’extrait racinaire est utilisé en cas d’accouchement laborieux

Infusion de racines

Soins des coupures, plaies et furoncle (pharmacopée népalaise)

Le jus de racine infusé est utilisé pour le soins des coupures, plaies et furoncles

Traitement de la syphilis (pharmacopée indienne et malaise)

Stomachique (pharmacopée nicaraguayenne et turque)

Traitement du diabète (pharmacopée nicaraguayenne et turque)

Soin des ulcères (pharmacopée nicaraguayenne et turque)

Laxatif (pharmacopée nicaraguayenne et turque)

Traitement de la jaunisse (pharmacopée nicaraguayenne et turque)

Décoction de racines

Toux

Le décocté de racines (ou de fruit) est pris en boisson pour faire cesser la toux

Racine fraîche pilée

Piqûres envenimées (pharmacopée guyanaise)

La racine écrasée et mêlée à du suif est appliquée en onguent sur les piqûres envenimées de clous ou d’épines.

Racine macérée

Réduction des fièvres (pharmacopée guyanaise)

La macération des racines dans le rhum, est utilisée en frictions contre la fièvre.

Préparations à base de graines

Les graines sont réputées stimulantes et antispasmodiques.

Préparations à base de graines

Soins des morsures de serpents venimeux (pharmacopée guyanaise)

Les Créoles absorbent six graines par jour pendant cinq jours, tandis que les Wayapi se contentent d’une vingtaine de graines en une seule prise. Les propriétés stimulantes et antispasmodiques des graines connues depuis longtemps en Asie et en Amérique. D’après Wong (1976), l’effet aléxitère (antidote) des graines serait dû à leur capacité absorbante qui inactive le venin de serpent. Les graines possèdent un arôme semblable au musc et renferment des alcaloïdes

Infusion de graines séchées

Diurétique  (Pharmacopée de Madagascar et Maurice

La tisane de graines séchées de gombo est réputée diurétique. Elle aide à combattre les cystites et la dysenterie, l’irritation des intestins, l’hypertension, le diabète et les fièvres.

Infusion de graines grillées

Fièvre (Pharmacopée indienne)

L’infusion de graines rôties a des propriétés sudorifiques

Pour soigner la fièvre, on recommande de griller les graines sèches en poudre et de les faire bouillir quelques minutes pour donner aux enfants la dose d’une à trois cuillères à soupe. (pharmacopée indienne)

Diabète (Pharmacopée turque)

L’infusion de graine torréfiées est utilisée comme traitement du diabète

Poudre de graines

Soin des blessures chroniques (Pharmacopée du Ghana)

La poudre de graine est appliquée sur les blessures.

Acidité gastrique (Pharmacopée du Maroc)

La poudre de graine est prise en voie orale

Autres usages des graines

Antispasmodique et stimulant (pharmacopée indienne)

Régulation de la glycémie (pharmacopée turque)

Gestion de la concentration excessive de glucose dans le sang

Remèdes pour les tumeurs (pharmacopée latino-américaine)

Références

Régulation du cholestérol

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Réduction du diabète et des pathologies associées

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Activités antibactériennes

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Activité antixydante

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Activité immuno-modulatrice

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Activités neuroprotectrices

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Utilisation du mucilage comme substitut du Plasma

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Mis en ligne par La vie re-belle
 25/10/2019
 http://lavierebelle.org/abelmoschus-esculentus-gombo-ou

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Plantes de l’Afrique des Grands Lacs

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